A ce jour, Fuji TV n'a toujours pas annoncé de date officielle pour la diffusion de la saison 2 de Demon Slayer au Japon, même si le mois d'octobre devrait être privilégié. Néanmoins, on est déjà assuré d'une chose : les nouveaux épisodes de l'anime - qui feront suite aux événement du film Le train de l'infini (il est donc impératif de le découvrir !), ne seront pas censurés.
Les fans du manga de Koyoharu Gotouge le savent, l'arc Yûkaku-hen (où Quartier des plaisirs en VF) est un peu particulier. La raison ? Comme son titre l'indique, cette nouvelle intrigue plongent nos chasseurs de démons préférés dans l'univers de la prostitution à une époque où cette pratique était tolérée dans certaines zones du pays.
Le problème ? Avec son succès retentissant de ces derniers mois, Demon Slayer a vu la cible de son public s'élargir et de nombreux jeunes enfants suivent désormais les aventures de Tanjirō et Nezuko. Or, là où le sang et la violence sont visiblement tolérés, ça n'est pas le cas de la luxure et du sexe. De fait, de nombreux fans de l'oeuvre originale ont commencé à craindre que, face à cette nouvelle audience, Fuji TV intervienne afin de ne pas choquer les téléspectateurs.
Bonne nouvelle, cela n'arrivera pas. Lors d'une conférence de presse, Yuriko Nakamura - directeur de la programation de la chaîne, a au contraire promis que l'ambiance ne sera pas censurée et que l'ensemble ne sera pas adouci à l'écran. "Concernant le contenu de cette saison 2, cela a fait l'objet d'un examen habituel, a dans un premier temps rappelé Nakamura, qui a tout de suite tenu à rassurer le public. Mais nous avons réellement l'intention de la diffuser sans apporter le moindre changement".
Une surprise ? Pas tant que ça. Selon le directeur des programmes, l'équipe derrière Demon Slayer sait parfaitement ce qu'elle fait pour satisfaire tout le monde et ainsi s'éviter quelques désagréments, "C'est grâce aux efforts combinés de la Shueisha, Aniplex et Ufotable que nous pouvons diffuser une telle série, qui est devenue un vrai phénomène de société, très bien accueillie par le public".
De là à penser, en revanche, que le studio Ufotable s'est lui-même restreint au moment de la création...