Depuis ce lundi 20 juillet 2020, le port du masque est obligatoire dans les lieux publics clos comme les mairies, préfectures, administrations qui accueillent du public, hôpitaux, bureaux de poste, commerces et centres commerciaux, agences bancaires ou encore hôtels. Pour ce qui est des salles de sports, cinémas, théâtres, restaurants et bars, cela concerne uniquement la circulation. Si c'est important pour se protéger soi-même et protéger les autres, alors que le virus reprend de l'ampleur en France et que la crainte d'une deuxième vague d'ici l'automne est bien présente, cela représente tout de même un sacré budget. Alors que le prix des masques est plafonné jusqu'au 10 janvier 2021, à hauteur de 0,95 euro l'unité pour un modèle chirurgical, un foyer peut en effet dépenser plus de 200 euros par mois pour des masques.
Si la solution de rendre le masque gratuit pour tous a été écartée par Emmanuel Macron, le Conseil scientifique suggère la gratuité au moins pour les plus précaires et "les plus fragiles". C'est ce qu'a déclaré Jean-François Delfraissy, le président du Conseil scientifique, sur RMC et BFMTV ce mardi : "On insiste beaucoup sur les personnes les plus fragiles, les plus précaires, qui ne sont pas forcément uniquement les SDF et les migrants. On a beaucoup insisté pour que l'ensemble des moyens leur soient donnés, avec une sorte de gratuité". Ainsi, devant l'assemblée, le ministre de la Santé Olivier Véran a promis de "réenclencher la distribution de masques gratuits à destination du public précaire et notamment le public qui bénéficie de la complémentaire santé solidaire".
De son côté, Valérie Pécresse a annoncé la distribution de deux masques en tissu lavables aux 500.000 lycéens de la région Ile-de-France à la rentrée et assure "la gratuité des masques pour toutes les associations caritatives". Ca fait un gros budget pour les familles de devoir acheter des masques tous les jours (...) c'est pour ça que la région Île-de-France va assurer la gratuité des masques pour toutes les associations caritatives qui sont partenaires de la région", a-t-elle expliqué sur France 2.