L'argent, le succès ou les relations ne font pas tout. Comme on a encore pu le constater récemment avec les décès de l'acteur Richard Griffiths ou de la chanteuse Amy Winehouse, être une star ne vous empêche pas de subir la maladie.
Malheureusement pour Eric Abidal, l'un des héros du FC Barcelone, celui-ci a lui aussi affronté une tragédie (Non, rien à voir avec le groupe des années 2000). Alors que sa carrière se déroulait parfaitement (Champion de France, Champion d'Espagne, Vice-Champion du Monde), le joueur a été contraint de la mettre entre parenthèses le temps de soigner sa tumeur au foie. Une étape éprouvante, qui n'a fait que renforcer son mental malgré la douleur. De quoi nous prouver au passage que les footballeurs ne font pas que simuler.
Ainsi, lors d'une interview accordée à 7à8, Abidal raconte : "J'ai souffert. Je me souviens qu'un dimanche, je ne supportais plus la douleur. J'ai demandé aux médecins de me plonger dans le coma." La raison ? "Les médecins m'ont qu'il y avait beaucoup de liquide dans mon ventre et ils se demandaient comment je pouvais endurer ça."
Et alors que les supporteurs Barcelonais ont eu la joie de revoir Eric Abidal fouler le terrain lors du match contre Majorque le 6 avril dernier, son physique, vestige de son combat, inquiétait encore : "On a parlé d'une transplantation, mais en fait, cela a été 4 ou 5 opérations en très peu de temps. J'ai perdu 19 kg." Un record qu'il n'ajoutera pas à son palmarès, mais qui l'a poussé à profiter encore plus de la vie.
Malgré cette douloureuse expérience, le joueur avoue : "Je n'ai jamais pensé à la mort. Je sais que Dieu décide." Bonne nouvelle, celui-ci semble décidé à le laisser briller sur le terrain encore de longues années. Ça tombe bien, les barcelonais vont prochainement lutter face au Bayern Munich pour atteindre la finale de la Ligue des Champions. Une nouvelle aventure parfaite pour Eric Abidal, qui n'a qu'un seul objectif désormais : "Finir en beauté, et pour moi, cela signifie sur le terrain."
Quand l'amour est plus fort que la maladie, cela nous offre toujours de belles histoires. De là à dire qu'un film lui sera dédié un jour... Après tout, difficile de faire pire que la lamentable saga "Goal".