Depuis ses débuts sur ABC en 2005, Grey's Anatomy a brisé de nombreuses fois le coeur des fans en tuant certains des personnages les plus emblématiques de la série (Lexie, Mark, Derek, George...). Aussi, quand Justin Chambers a récemment pris la décision de quitter la fiction médicale sans prendre le temps d'offrir une véritable fin à son personnage, on s'attendait tous à voir les scénaristes tuer Alex Karev.
De même, quand il a été annoncé que Richard Webber (James Pickers Jr) était atteint d'une maladie, on imaginait logiquement les auteurs s'orienter vers une conclusion douloureuse afin d'apporter un peu de tragédie à cet univers et aborder de nouveaux thèmes à l'écran. Pourtant, dans les deux cas vécus lors de cette saison 16, aucun sadisme ne s'est fait remarquer. Une surprise ? Pas vraiment.
Ce nouvel élan d'optimisme inattendu à l'hôpital de Seattle est tout simplement du fait de Krista Vernoff. La showrunneuse l'a en effet confié à USMagazine, "Il y avait déjà eu tellement de morts tragiques ces dernières années dans Grey's Anatomy que j'avais le sentiment que la façon la plus efficace de surprendre le public serait de ne tuer personne".
A en croire ses propos, Grey's Anatomy serait en effet devenue son propre cliché au point de perdre de son intensité, "Avec la série, tous les fans étaient tellement habitués aux morts choquantes qu'ils s'attendaient toujours à y faire face. Dès qu'un personnage était en danger, ils s'imaginaient qu'il allait mourir."
Par conséquent, comme on a pu le constater ces derniers mois, Krista Vernoff et son équipe ont pris un malin plaisir à toucher aux codes de la série afin de lui offrir une seconde jeunesse, "Pour moi, la chose la plus surprenante que l'on pouvait faire était d'apporter un peu plus de joie, d'ajouter de l'humour, de l'espièglerie, qui avaient légèrement disparu à la suite de la mort de Derek. C'est comme ça que je pense que la série a évolué depuis mon retour. Beaucoup de personnages qui auraient pu mourir sont toujours en vie".
La question que l'on peut désormais se poser est la suivante : pour combien de temps ?