Bilal Hassani, EnjoyPhoenix, Lola Dubini, Tristan Lopin, Agustin Galiana (Clem)... tous ces YouTubeurs/Acteurs/Humoristes ont été victimes de harcèlement scolaire. Ils en parlent ouvertement sur leur chaîne ou en interview, mais cela n'est pas encore le cas de tout le monde : de plus en plus d'ados et enfants sont harcelés à l'école et certains d'entre eux le cachent. Ce sujet reste très important et toutes les occasions sont bonnes pour venir en aide aux victimes, comme la journée internationale contre le harcèlement par exemple.
La série 13 Reasons Why et le téléfilm Le jour où j'ai brûlé mon coeur, inspiré d'une histoire vraie, dénoncent aussi cet acte de haine qui commence de plus en plus tôt. Un petit garçon de 7 ans, scolarisé dans un établissement catholique dans l'Aisne, en souffre déjà par exemple. Charlie a d'ailleurs raconté son histoire sur les réseaux sociaux et son témoignage déchirant est rapidement devenu viral. Il faut dire que son discours alarmant brise le coeur et fait froid dans le dos.
"Depuis l'année dernière, un petit garçon qui s'appelle Nathan me tape tout le temps et aujourd'hui, c'est mon petit frère qu'il tape. J'ai dit à ma maman que j'ai envie de rejoindre le bon Dieu et de mourir. J'en ai marre de ce petit garçon, il n'arrête pas de me taper tous les jours. J'ai envie de rejoindre le bon Dieu pour toujours", confie-t-il dans la vidéo vue plus de 980 000 fois. Selon les infos du Parisien, la maman de Charlie a déposé une plainte le mois dernier.
En l'espace de quelques heures seulement, les internautes, dont des célébrités, se sont pris d'affection pour ce petit garçon, mais se sont surtout montrés révoltés et attristés par ses propos : "je ne comprends pas ce qu'il se passe dans la tête des enfants qui harcèlent et frappent les autres par pur plaisir", "le harcèlement n'a même plus de limite. Dès l'âge de 7 ans les gamins se font la misère entre eux", "il a seulement 7 ans et il pense déjà au suicide, c'est horrible", "il a 7 ans et il veut déjà mourir, je suis tellement brisée en l'entendant craquer comme ça, avec ses mots d'enfant", peut-on lire sur Twitter.
De son côté, la soeur de Charlie a tenu à remercier les Twittos pour leur soutien en postant de son frère avec une pancarte sur laquelle est écrit : "merci Twitter." Elle a ensuite précisé que la vidéo n'est pas un mensonge : "je répète on est pas là pour faire le buzz mais bien pour dénoncer le harcèlement non puni par la loi."