Cela fait déjà sept ans que le mouvement MeToo a vu le jour à Hollywood, permettant à de nombreuses victimes de violences physiques, psychologiques ou encore sexuelles de lever le voile sur les tabous problématiques de cette industrie. Un mouvement qui a traversé les frontières (Christophe Ruggia est actuellement jugé suite à la plainte de Adèle Haenel) et qui a fini par toucher tous les secteurs. Mais le plus important, c'est que celui-ci n'est pas resté sans conséquences.
Comme l'a confié Catherine Benguigui - l'ex-star emblématique de la comédie H sur Canal+, la production de Demain nous appartient a pris le sujet très au sérieux. Interrogée dans Chez Jordan (C8) sur la politique en interne, l'interprète de Mona a révélé que tout était fait pour mettre les équipes dans de bonnes conditions. "C'est très cadré. Je le vois sur Demain nous appartient. Il y a des référents, a-t-elle indiqué. Quand ça se passe mal, on peut en parler à quelqu’un."
Et visiblement, ces ajustements auraient déjà permis de mettre fin à des comportements toxiques et problématiques dans les coulisses du feuilleton. "Il y a des gens qui ont été virés. Pas des comédiens, des techniciens, a dévoilé Catherine Benguigui. Il y a eu des problèmes, mais je ne sais pas exactement quoi. Je disais, 'Ah bah il n'est plus là machin du son...' et on me répondait, 'Bah non, parce que apparemment, il s'est mal comporté'."
Réflexions déplacées ? Attouchements inappropriés ? "Je n'en sais rien. Mais en tout cas, il y a eu un comportement qui a fait qu'il n'a pas été reconduit". Une politique de tolérance zéro impressionnante qui fait le bonheur de la star : "La production est formidable, il y a des panneaux partout. C'est bien".
Et de rappeler l'utilité de telles mesures dans un milieu parfois horrible : "On voit avec les jeunes filles à quel point c'est difficile quand même. Ce sont des proies faciles. Il suffit que les mecs ne soient pas corrects."