Avec la montée en puissance d'Instagram, les influenceurs sont de plus en plus nombreux et les posts sponsorisés sont clairement devenus un vrai business. Mais il faut se méfier des fakes, tout comme de ceux et de celles qui payent pour augmenter leurs likes, leurs abonnés et leurs commentaires.
Comme le rapporte Business of Fashion, une étude a été menée par l'entreprise de cybersécurité Cheq et l'université de Baltimore, démontrant que les marques auraient essuyé une perte de 1,3 milliard de dollars en 2019 à cause des faux influenceurs (et des vrais qui achètent des followers). Ce nombre impressionnant devrait passer à 1,5 milliard de dollars d'ici 2020.
Les comptes fakes vont même jusqu'à créer des faux contenus sponsorisés pour faire réel. Sur 10 000 profils qui ont été analysés, un quart des comptes des abonnés des influenceurs sont faux. Autre chiffre choc : deux tiers des marques auraient eu affaire à des personnes qui achetaient des abonnés et des commentaires. En même temps, quand on sait que les internautes peuvent acheter 1 000 faux followers sur Instagram pour 16 dollars... A croire que rien n'est vrai sur les réseaux sociaux.
Afin de diminuer la pression des stats, Instagram va enlever les likes. Une nouveauté qui va aussi pouvoir contrer le problème des faux influenceurs et des influenceurs abusant de faux abonnés. Les marques pourront en revanche encore moins se rendre compte de l'influence réelle des posts sponsorisés. Ce qui pourrait pousser les marques à arrêter de faire appel aux influenceurs pour faire leur pub sur les réseaux sociaux ? Possible.
Une étude InfluencerDB a également révélé que les "nano-influenceurs" (entre 1 000 et 5 000 abonnés) possèdent le taux d'engagement le plus élevé (8,8%, contre seulement 3,6% pour les comptes avec au moins 10 000 abonnés).
Serait-ce donc la fin des influenceurs tout court sur Instagram, les vrais et les faux ? Pour l'instant, les plus célèbres d'entre eux se portent bien comme Kylie Jenner. La petite soeur de Kim K demande 1 266 000 million de dollars aux marques... par post Instagram. Une affaire qui continue donc de rouler pour le moment.