A l'occasion de la sortie de son premier film Pourquoi j'ai pas mangé mon père, ce mercredi 8 avril 2015 au cinéma, Jamel Debbouze a accepté de répondre aux questions des lecteurs du journal Le Parisien. Et de se confier sur son accident de janvier 1990 quand, à l'âge de 15 ans seulement, il a été fauché par un train à la gare de Trappes et a perdu l'usage de son bras droit.
Mais heureusement pour l'humoriste, cet accident n'a pas été la fin de tout. "J'ai eu la chance extraordinaire de ne pas m'en rendre compte", explique-t-il, avant de dévoiler sa réaction au moment d'apprendre son handicap : "Quand le médecin est venu et m'a appris que je ne pourrais plus bouger le bras, il avait des stylos dans sa poche. Je lui ai demandé de m'en prêter un et je me suis immédiatement mis à écrire de la main gauche. Sans réfléchir, j'ai pris ma douleur à crédit."
Jamel Debbouze n'a pas perdu goût à la vie après son accident, bien au contraire. Pendant sa rééducation de "presque deux ans dans un centre du XVIe arrondissement", le mari de Mélissa Theuriau a "vu des gens qui ne pouvaient s'exprimer qu'avec leurs paupières" et là, il s'est "senti très bien, très en forme". "J'étais heureux de vivre, je n'étais plus handicapé", se souvient le pote d'Omar Sy. Et 25 ans après son accident, il se ne s'imagine pas avec une prothèse au bras : "Jamais de la vie ! (...) Pour mettre une prothèse biomimétique, il faut être amputé, alors retirer mon bras... non merci."
Pourquoi j'ai pas mangé mon père, en salles dès ce mercredi 8 avril 2015.