(Cette liste n'est en aucun cas une liste exhaustive ou un classement. N'hésitez pas à partager vos propres coups de coeur dans la section "commentaires" en bas de page !)
Suda51 a le chic pour créer des personnages difficiles à zapper. Qui ne se souvient pas de Travis Touchdown, héros de No More Heroes, ou encore de Juliet Starling, la pom-pom girl sexy et déjantée de Lollipop Chainsaw. Mondo, le héros de Killer is Dead, n'a très clairement rien à envier à ses prédécesseurs en terme de classe, rien que pour ses petits tics et rituels avant chaque combat, annonciateurs de castagnes endiablées.
(Voir notre test de Killer is Dead)
Finis les mini-shorts. C'est une Lara Croft plus humaine et moins plantureuse que les joueurs ont retrouvé au début de l'année dans le reboot de Tomb Raider. Fragile, physiquement comme psychologiquement, et surtout authentique, la jolie héroïne n'a plus rien du gros bonnet (D) des précédents épisodes de la saga dans lesquels on prenait plaisir à la faire sauter d'une corniche de 20 mètres de haut.
L'autre reboot phare de l'année, DmC : Devil May Cry, s'est lui aussi accompagné d'une refonte de son personnage principal qui n'est pas passée inaperçu. Et quel lifting ont opéré les studios Ninja Theory sur le ténébreux Dante, ce héros mi-humain mi-démon froid et impassible, transformé en jeune insolent, irrévérencieux, malpoli et sans pudeur, mais terriblement charismatique.
L'absence de charisme de Connor Kenway était l'un des principaux défauts d'Assassin's Creed 3, qui, malgré des nouveautés en pagaille, n'était pas parvenu à marquer les esprits. Avec Assassin's Creed 4, Ubisoft s'est fait pardonner de la plus belle des manières en introduisant un héros tout aussi homérique que pouvait l'être Ezio : Edward Kenway, pirate devant l'éternel et maître du cool. Barbe Noire peut aller se raser !
(Voir notre test d'Assassin's Creed 4)
Comment parler des héros les plus marquants de 2013 sans évoquer Trevor, l'un des personnages jouables de GTA 5. Avec son caractère lunatique, ses punchlines d'anthologie et ses décisions qui défient constamment le non-sens, Trevor est l'exemple même de l'anti-héros, aimé de tous, qui ne demande pourtant qu'à être détesté. Il convient au passage de saluer le travail vocal de Steven Ogg, acteur qui a donné vie à ce protagoniste mentalement dérangé et historiquement incontournable.
Bioshock Infinite, ou comment réunir deux êtres que tout oppose mais qui véhiculent pourtant une alchimie rarement vu auparavant dans un jeu vidéo. D'un côté Booker, héros de guerre alcoolique et violent ; de l'autre Elizabeth, jeune femme innocente au caractère bien trempé. Qu'on ne s'y trompe pas, si c'est en duo que chacun s'exprime véritablement, leurs personnalités respectives, loin de l'attitude des héros testostéronés et animés par des désirs de vengeance, captivent tout autant.
(Voir notre test de Bioshock Inifinite)
A l'instar de Bioshock Infinite, The Last of Us a lui aussi marqué de son empreinte l'année 2013 en mettant en scène un duo attachant : Ellie et Joel. Le parcours de ce tandem, confronté aux pires horreurs et la folie des hommes, n'a pas manqué de faire couler quelques larmes sur nos joues de joueurs au coeur de pierre. Cela ne nous était pas arrivé depuis Clementine et Lee dans le Walking Dead de Telltale Games. Autant dire donc que la barre était placée haute.
A lire également : iPhone, Justin Bieber, argent... : les cadeaux que veulent les internautes pour Noël 2013