Alors que vous pouvez suivre L'amour est dans le pré 2019 sur M6, sachez que les candidats sont certes très heureux de trouver l'amour, mais certains ont beaucoup de problèmes avec leur notoriété soudaine. Télé Poche a en effet enquêté sur des anciens candidats de l'émission animée par Karine Le Marchand et révélé que plusieurs agriculteurs, en l'occurrence des agricultrices, ont été harcelé(e)s par des fans du programme. Parfois, les internautes se montrent très vaches, comme ceux qui trouvent que Fatima est fake et la clashent ou ceux qui s'en sont prix à Lionel et Bernadette. Mais de là à aller jusque chez les candidats de ADP, là c'est plus grave.
Nathalie qui était dans la saison 12 (L'amour est dans le pré 2017) a ainsi raconté avoir vu des hommes arriver chez elle sans y avoir été invités : "Mon premier visiteur avait vingt ans de plus que moi. Ça m'a fait peur, je ne savais pas comment réagir. Quand un deuxième homme est passé dans la même journée, mes nerfs ont lâché. J'ai aussitôt appelé la production, en pleurs". "Je pensais tout arrêter tellement c'était flippant !" a-t-elle même avoué.
Et cela ne s'arrête pas là. No seulement certains fans se sont permis d'entrer par effraction chez des agriculteurs, mais en plus, d'autres ont aussi envoyé des cadeaux pour le moins atypiques, voire effrayants. Carole, de la même saison de L'amour est dans le pré que Nathalie, se rappelle : "C'est allé plus loin, il m'a aussi envoyé un calendrier avec des photos de moi, et des mots fléchés, qui retraçaient ma vie". "Même s'il n'y avait aucune agressivité" a-t-elle indiqué, "pour moi, ça s'apparentait à du harcèlement".
Malgré ces récits glaçants, Hélène Dewerdt, productrice de l'émission de dating, a rappelé que "les courriers en direct et les visites impromptues ont toujours existé". Le problème c'est qu'aujourd'hui avec internet et en particulier Instagram, Twitter ou encore Facebook, les gens trouvent facilement où habitent les candidat(e)s. "C'est vrai que les réseaux sociaux facilitent les recherches" a-t-elle ainsi déclaré, ajoutant cependant que dans la majorité des cas, il n'y avait pas de harcèlement : "Sans prendre la situation à la légère, on parle de deux à trois candidats par saison, et essentiellement de bouquets de fleurs".