Nouveau moment de gêne sur le plateau du Grand Journal de Canal+ ce mardi 4 octobre 2016. Après le malaise en direct du Grand Journal provoqué par Ornella Fleury qui humiliait Jonah Hill, c'est l'humoriste Lamine Lezghad qui a fait une blague plus que douteuse sur leur invitée Camille Rowe. La top française qui posait avec Robert Pattinson pour une publicité Dior est depuis devenue une star des podiums et des campagnes publicitaires. Ambassadrice, entre autres, de la célèbre marque de lingerie et de maillots Victoria's Secret, la top model est de tous le défilés de la Fashion Week et multiplie les couvertures de magazines.
L'animateur du Grand Journal, Victor Robert, ravi de recevoir Camille Rowe mais aussi le photographe de renom Peter Lindberg, légende vivante dans la sphère mode, a utilisé des superlatifs pour accueillir le mannequin. "Super top", "méga top"... Tels sont les mots qu'il a employé, avant que Lamine Lezghad tente un trait d'humour en déclarant : "On veut tous la baiser, hein !". Grand blanc sur le plateau, Camille Rowe, juste en face, commence par ouvrir la bouche, choquée. Puis elle s'est cachée de honte avec ses mains. Même réaction chez les chroniqueurs du programme qui se sont fendus d'un "Oh" de désapprobation. Lamine Lezghad au lieu de s'excuser s'enfonce encore un peu en déclarant avec le plus grand naturel du monde que "c'est un compliment !". C'est vrai, pourquoi Camille Rowe ne serait-elle pas ravie d'apprendre qu'un inconnu veille la "baiser" ? Très classe.
Si déjà, le malaise était bien présent, Lamine Lezghad est allé encore plus loin (et oui, pourquoi s'arrêter en si bon chemin ?). Face à la remarque d'Alice Darfeuille qui "ne valide pas" sa blague graveleuse et aux regards choqués de Brigitte Boréale et Augustin Trapenard, le sniper continue sa descente tête baisée en lançant : "Non, mais ça va les PD, oh, on peut se faire plaisir nous !", ajoutant "Ils sont là : 'Oh, oh !'. Quoi, qu'est-ce qu'il y a ? C'est un compliment !".
Victor Robert avait assuré qu'il veillerait à ce que les chroniqueurs du Grand Journal fassent "de l'humour avec respect" et "qu'il n'y aura pas de limite à l'humour". Effectivement il n'y a pas eu de limite à l'humour, même celui de mauvais goût. En revanche, pour ce qui est de l'humour avec respect, on cherche encore.