La première émission du Grand Journal à la sauce Antoine de Caunes était diffusée hier soir. Les internautes et les journalistes médias ont rapidement donné leur avis, "déçus" par le manque d'originalité et les "promesses non tenues" par la nouvelle équipe. Et la polémique de plagiat qui a fait surface ce matin ne devrait pas améliorer ce tableau.
Sur Twitter, le post de Thomas Ridgewell n'est pas passé inaperçu. Ce jeune Youtubeur anglais écrit : "Il parait que ma vidéo 'Meanwhile' a été piquée par la tv française. Vraiment flatteur :p" et d'ajouter les liens de sa vidéo originale, et de la pastille extraite du Grand Journal du 26 août 2013. Et à visionner les deux, la ressemblance est plus que troublante. D'ailleurs Canal+ n'a pas cherché à nous leurrer, traduisant simplement le titre "Meanwhile" de l'Anglais au Français : "Pendant ce temps". Les internautes ont rapidement relayé l'information. Et plusieurs médias ont obtenu la réaction de Canal+.
D'abord contacté par Puremedias.com, Renaud Le Van Kim, producteur du Grand Journal, a expliqué : "Ce n'est pas une coïncidence et l'auteur de cette unique pastille, qui n'a pas déposé le format, a plus l'air d'être flatté que gêné". Même son de cloche chez Fabrice Pierrot, producteur éditorial du Grand Journal interrogé par Télérama : "On n'a jamais voulu cacher avoir été inspiré par ce programme court. A aucun moment on n'a voulu le plagier (...) Nous avons contacté ce matin l'auteur de la vidéo, Thomas Ridgewell, qui nous a dit n'a voir aucun souci avec le fait d'avoir été "cité". Le jeune homme et ses quelque 3 millions de vues en moins d'un an ne sont pas rancunier. C'est sans doute ça, le flegme britannique.