Quand Stromae fédère les foules, Maestro de son côté les divise. Le rappeur lillois se retrouve en effet dans la tourmente depuis la publication du clip de son dernier freestyle Sombre dans le coin. Il s'est plus particulièrement attiré les foudres de Ségolène Royal qui a jugé dérangeante sa vidéo montrant des hommes armés de Kalachnikov, en train de manipuler de la drogue ou encore de réaliser des figures en quad en pleine rue.
La Ministre de l'Écologie, du Développement Durable et de l'Énergie a donc fait intervenir le Procureur de la République qui vient d'ouvrir une enquête afin de déterminer si l'artiste du Nord y fait l'"apologie de détention d'armes sans autorisation". Maestro risque ainsi cinq ans de prison et près de 45 000 euros d'amende. Dans les colonnes de la Voix du Nord, le jeune homme de 21 ans explique de son côté ne rien voir de "grave" dans cette vidéo.
"On est en 2014, il faut se réveiller, toute la France est comme cela. Le clip est trash, mais notre vie est trash. Et ce n'est rien à côté de ce que Kaaris [un rappeur français peu apprécié de Booba] fait. Lui, on lui fout la paix...", confie-t-il. Et de dire : "Mon quartier, c'est Moulins. Avant de le chanter, il faut le vivre et quoiqu'il arrive, cela se termine au trou". Cette affaire ne lui fait donc pas peur. Il avoue même que son futur clip "sera encore plus lourd".
D'après un proche de Maestro, ces séquences veulent surtout dénoncer. "Le clip a aussi été fait pour répondre à un violeur qui sévissait dans le quartier. On ne veut pas de cela ici, nous, on est de vrais bonshommes." Ce message n'a pas été compris de tous.
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