Retour aux origines pour Narcos. Après 3 saisons passées en Colombie centrées sur Pablo Escobar puis sur les frères Rodriguez du cartel de Cali, la série s'attaque pour sa saison 4 à un nouveau trafic de drogue situé au Mexique : le cartel de Guadalajara, dirigé par Miguel Angel Felix Gallardo. Une saison qui se passe au début des années 80 et qui revient aux "origines de la guerre des Cartels au Mexique". Si on était habitués à l'absence de Pablo Escobar (joué par Wagner Moura) dans la saison 3, il va désormais falloir se faire à celle de Pedro Pascal aka Javier Peña.
Vous l'aurez compris : les personnages sont totalement nouveaux. Si l'on s'attache assez vite à l'agent Kiki Camarena (Michael Pena), il faut un certain temps d'adaptation pour craindre Miguel Angel Felix Gallardo (Diego Luna). Contrairement à Pablo Escobar et des gentlemen de Cali, cet ancien policier du Sinaloa devenu baron de la drogue s'attarde bien plus à régner par le respect et le pouvoir que par la peur et la violence. Alors qu'on a tous en tête ce début de saison 3 hyper violente où un mec attaché à 4 motos se fait écarteler vivant, la violence prend ici une forme différente et plus psychologique.
Alors que Miguel Angel Felix Gallardo cherche à étendre son empire, cette saison se consacre davantage au business et à la (longue) formation du cartel, avant de laisser place, dans la deuxième partie, à la chasse à l'homme qui caractérise tant la série... enfin ! Si on peut avoir un peu de mal à se plonger dans l'histoire au début, impossible de ne pas enchaîner les 3 derniers épisodes, haletants ! Au fil des épisodes, le rythme est de plus en plus intense. Comme pour les saisons précédentes, celle-ci est inspirée de faits réels et la neige y coule à flot. Autre bonne raison de regarder Narcos : Mexico, les fans de la série de Netflix auront quelques surprises (surtout lors de l'épisode 5).