Nicolas Anelka va-t-il un jour se racheter une conduite ? Véritable bête noire du football, le sportif n'en a visiblement pas l'intention. Au contraire, si l'on en croit son interview à France Football, l'international français ne veut revenir sur aucun de ses choix, à l'image de son soutien au polémiste Dieudonné qui lui a valu notamment plusieurs matchs de suspension après avoir réalisé une quenelle en pleine rencontre, le 28 décembre 2013.
"En aucun cas je ne regrette d'avoir soutenu mon frère [Dieudonné, ndlr.]. Il y a une raison pour laquelle je fais les choses. Je sais pourquoi je l'ai fait. Après, les polémiques, je suis assez grand pour me débrouiller tout seul. J'assume mon choix et mon geste. J'ai tourné la page. Je vis avec et je me porte très bien", confie-t-il sur le sujet. Et d'ajouter ne pas avoir été très affecté par ses "trois petits matches de suspension" : "Ça ne changera pas ma vie !"
Le sportif le plus prétentieux est aussi revenu sur le fiasco du Mondial 2010 et sa relation avec Raymond Domenech. Et visiblement, ils ne sont pas près de se réconcilier. "C'est dur de parler football avec lui, car il n'y a pas grand-chose à dire. Cela étant, j'ai apprécié l'homme, j'avais un dialogue avec lui. Mais il est resté braqué pendant le Mondial. C'est dommage. Après, chacun ses torts. Lui pense que c'est la faute des joueurs, nous on pense que c'est la sienne."
Celui qui se décrit comme un "gentil garçon" face aux accusations racistes a aussi pris la défense de Franck Ribéry, attaqué après son forfait au Mondial 2014. "[Sa] décision ne m'a pas surpris, au vu du comportement de beaucoup et notamment des footix qui, lorsqu'il a dû déclarer forfait pour le Mondial, ont prétendu que l'équipe de France était plus forte sans lui. A croire qu'ils ont tous oublié ce que Franck a apporté aux Bleus", précise-t-il. De quoi se faire de nouveaux ennemis.