Alessandra Sublet avait annoncé une "bombe". Et elle avait raison. Pour la 2e édition de l'émission Un soir à la Tour Eiffel diffusée sur France 2 ce mercredi 8 octobre 2014, Nicolas Bedos et l'animatrice nous ont servi un buzz savamment bien orchestré. Soit disant venu faire la promotion de son livre Les Serments déchirés, l'humoriste a révélé avoir eu une relation avec Valérie Trierweiler alors même qu'elle était en couple avec le Président de la République. Tandis que la gêne est palpable sur le plateau, Twitter est sous le choc. Nombreux sont ceux qui réagissent à cette annonce, parmi lesquels Vincent Glad, Christine Boutin ou encore Willy Rovelli.
Mais au fur et à mesure que l'émission se poursuit, la rumeur gronde. Ce livre et ces déclarations seraient totalement fakes. Contactée par Le Parisien en cours de diffusion, Valérie Trierweiler elle-même sort de son silence et dément cette histoire. Mais il faudra finalement attendre la fin du générique d'Un soir à la Tour Eiffel pour avoir les explications sur cette énorme supercherie. Sans public, Alessandra Sublet et Nicolas Bedos, visiblement très fiers de leur coup, confirment le canular. "Les serments déchirés ? C'est une grosse connerie. Je me suis permis de te soumettre ce texte d'une fausse interview ce soir, que tu as divinement interprété, parce que c'était ma façon à moi de répondre à la peopolisation de la politique que certains nous imposent. Et la société subit de plus en plus un espèce de mélange de totale bouillabaisse entre le privé, le public, le glauque, l'intime...", explique l'ennemi de Dieudonné face caméra.
Au lendemain de la diffusion, le présentateur des derniers Molières se plait à retweeter les messages de téléspectateurs séduits par son "acte de dénonciation". Et à ceux qui l'accusent d'avoir fait cela juste pour faire parler de lui, il répond dans une interview à Closer.fr : "Je n'étais pas très à l'aise pendant la séquence. Je sentais les regards dans le public. Des gens qui sont venus parce qu'ils m'aiment bien être catastrophés... Je n'ai pas fait ça pour le buzz, pour faire parler de moi, mais pour me moquer du buzz graveleux autour de cette épisode..." Une "moquerie" organisée sur le service public, devant 1 million de téléspectateurs que le CSA n'a visblement pas appréciée. Selon les informations d'iTélé, le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel s'est saisi de l'affaire du canular.