A l'affiche du film L'Art de la fugue en salles ce mercredi 4 mars 2015 (et dans lequel il est fiancé à Elodie Frégé), Nicolas Bedos a accordé une interview à coeur ouvert au magazine Psychologies. Interrogé sur son enfance, le chroniqueur d'On n'est pas couché assure qu'il était "un petit prince", "très aimé, très gâté" mais aussi... "très inquiet". "Disons qu'à 11 ans j'avais le système nerveux déjà très encombré", explique-t-il, se confiant sur la "flopée d'idées de merde" qui le pertubait la nuit.
Et les choses ne se sont pas arrangées à l'adolescence. L'ex de Doria Tillier a été pris de TOC "vers 12 ans", des TOC qui lui ont "rendu la vie impossible à partir de 16 ans". Il précise : "Je portais des gants en classe, je me lavais cinq fois par jour, je désinfectais mon bureau, je ne supportais pas le contact des corps, je comptais tout trois fois...".
Nicolas Bedos ne le cache pas, il a été touché par de véritables troubles psychologiques. Vers 20 ans, le fils de Guy Bedos également fait face "à de gros doutes existentiels" qui se sont ajoutés ses TOC. "Parano, dépression, la complète", avoue celui qui a secoué la Toile sur son canular sur Valérie Trierweiler. Persuadé que son "cerveau était brûlé" alors qu'il rêvait de devenir écrivain, il a ainsi eu le sentiment que "[sa] vie était fichue". "Cet enfer a duré plus de quatre ans", confesse le polémiste.
Mais heureusement, grâce au "temps, l'amour d'une femme... et les médicaments", Nicolas Bedos a réussi à s'en sortir. "C'est le seul succès que je revendique fièrement, celui d'avoir su étrangler mes démons", explique le trentenaire qui considère sa première chronique télé comme un "miracle", alors que "quelques années plus tôt, [il avait] encore du mal à m'exprimer dans un dîner". Et maintenant, pas question de s'arrêter de travailler : "Il m'a fallu des années pour relancer la machine. D'où, aujourd'hui, cette gesticulation permanente : les chroniques, les livres, la télé, le cinéma. Je profite d'un outil que je croyais bousillé."