Nicolas Sarkozy mis en examen : il choisit Facebook pour se défendre
Publié le 25 mars 2013 à 19:15
Par Charlotte Vaccaro
Alors qu'il préparait son grand retour en politique, Nicolas Sarkozy a été mis en examen pour "abus de faiblesse" dans l'affaire Bettencourt. Si les membres de l'UMP ont été nombreux à s'exprimer dans les médias, le mari de Carla Bruni, lui, était jusqu'à présent resté muet. Mais l'ancien président de la République s'est finalement décidé à réagir, sur Facebook.
Nicolas Sarkozy s'exprime enfin sur sa mise en examen Nicolas Sarkozy s'exprime enfin sur sa mise en examen© Abaca
Nicolas Sarkozy réagit sur Facebook
L'affaire Bettencourt fait encore et toujours beaucoup de bruit
Nicolas Sarkozy a été mis en examen dans l'affaire Bettencourt
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Nicolas Sarkozy est un homme politique 2.0. Plutôt que d'envoyer un communiqué à l'AFP, le papa de Giulia a décidé de réagir à sa mise en examen sur les réseaux sociaux. Dans un long message publié ce lundi 25 mars sur Facebook, il a remercié ses soutiens et affirmé son innocence.

"Injuste et infondée"

Deux semaines après avoir laissé entendre qu'il pourrait revenir en politique, Nicolas Sarkozy a été mis en examen pour abus de faiblesse dans l'affaire Bettencourt, ce jeudi 21 mars. Sur Facebook, où il compte près de 810 000 "fans", le prédécesseur de François Hollande s'en prend à une "mise en examen injuste et infondée". Il remercie ses soutiens, et affirme : "à aucun moment dans ma vie publique, je n'ai trahi les devoirs de ma charge". Prêt à consacrer "toute [son] énergie à démontrer [sa] probité et [son] honnêteté", le Raymond de Carla Bruni ajoute : "La vérité finira par triompher. Je n'en doute pas".

Contre-attaque annoncée

Sur Facebook, Nicolas Sarkozy, qui ne "réclame aucun traitement particulier", conclut son message par : "C'est parce que j'ai confiance dans l'Institution judiciaire que j'utiliserai les voies de droit qui sont ouvertes à tout citoyen". Et effectivement, hier, son avocat a annoncé dans le JDD qu'il allait déposer une demande de nullité. "Pas un témoin, pas un indice, rien", s'est justifié Me Herzog. Affaire à suivre.

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