La polémique continue pour Orelsan. Le rappeur paye encore sa chanson Sale Pute pour laquelle il comparaissait devant le tribunal correctionnel de Paris lundi 7 mai, suite à une plainte déposée en 2009 par l'association féministe Ni Putes Ni Soumises. Jamais sorti sur un disque, ce titre dévoilé sur Internet colle toujours à la peau du chanteur de La Terre est ronde.
Pour Ni Putes Ni Soumises, le Sale Pute d'Orelsan est une "provocation au crime". Ce titre sur un mec trompé qui menace sa copine de violences physiques est une "incitation à la violence", d'autant plus grave qu'une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son compagnon.
Le chanteur du Chant des Sirènes, lui, assure que sa chanson n'est pas une provocation mais seulement "de la fiction". Il considère que les gens ne sont pas "suffisamment bêtes pour réitérer ce qui est dit dans une chanson". Le parquet a demandé la relaxe. Verdict le 12 juin.
Vainqueur de deux victoires de la musique pour "l'Album rap de l'année" et "l'Artiste révélation du public", le rappeur de 29 ans a récemment créé la controverse lors de sa participation au Sakifo 2012. Une programmation qui avait coûté ses subventions au festival. Orelsan pourra-t-il un jour faire oublier Sale Pute ? Rien n'est moins sûr.