C'est officiel, la fin de Plus belle la vie est programmée pour le 18 novembre 2022 sur France 3. La fin d'une série emblématique qui a marqué l'histoire de la télévision, à laquelle Kjel Bennett ne participera pas. La raison ? L'interprète de Bilal a tout simplement vu son contrat avec la production ne pas être reconduit.
Officiellement, les créateurs de la fiction quotidienne auraient décidé de tourner la page et se passer du personnage. Officieusement, le comédien aurait été viré à la suite d'un comportement jugé problématique. Il y a quelques semaines, le journaliste Clément Garin (TPMP) révélait que Kjel Bennett aurait eu des "comportements inacceptables répétés" sur le plateau, au point d'être "détesté" du reste du casting.
Info ou intox ? Si aucun membre du casting n'a encore souhaité réagir à ces informations, le principal concerné a néanmoins tenu à démentir ces propos. Il y a quelques jours, il profitait déjà de ses réseaux sociaux pour poster de nombreux messages énigmatique comme "Le mensonge prend l'ascenseur, la vérité prend l'escalier. Elle met plus de temps, mais finit toujours par arriver" ou encore "Le goût du mensonge vaut-il le coût du mensonge ?"
Aujourd'hui, c'est à travers un communiqué de presse - écrit par son avocat Jérôme Karsenti, qu'il a souhaité clamer son innocence face aux rumeurs. "Kjel Bennett conteste avec la plus grande fermeté tout acte commis à l'encontre de quiconque et qui pourrait revêtir une qualification pénale répréhensible, peut-on ainsi lire. L'absence de plainte à son encontre suffit à démontrer le manque de fondement et l'intention de nuire de ceux qui accusent publiquement sans pour autant agir en cohérence avec leur dénonciation".
Malgré tout, si Kjel Bennett dément tout problème de comportement de sa part, le communiqué laisse clairement entendre qu'il y a bien des tensions entre lui et les producteurs. "La production de Plus belle la vie soumise à la vindicte de certains réseaux d'influence a cru juste de priver Kjel Bennett de son rôle pourtant largement plébiscité par le public sans qu'il n'en ait été officiellement courageusement informé", est-il déploré dans le texte. Une précision étonnante, qui pose de nombreuses questions sur les versions de chacun à ce sujet.
Quoi qu'il en soit, bien décidé à ne pas se laisser faire, l'acteur est aujourd'hui prêt à passer à l'offensive afin de réparer les dommages qui auraient été causés à sa carrière. Tandis qu'une plainte a été adressée cette semaine "au doyen des juges d'instruction du Tribunal Judiciaire de Paris contre toutes les personnes qui ont participé à répandre ces rumeurs, fausses, imaginaires et donc diffamatoire", il se réserve également le droit d'attaquer "toutes ces personnes ou journaux qui participeraient à la divulgation de faits imaginaires infondées et attentatoires à son honneur et à son considération".
Affaire à suivre.