Le 14 août 2024, le réalisateur Fede Álvarez dévoilera Alien : Romulus, le septième épisode de la cultissime saga horrifique Alien. Et à en croire les premières révélations, ce film devrait être une très belle lettre d'amour aux deux premiers films avec un ton horrifique plus présent que jamais.
Cependant, si les spectateurs peuvent donc s'attendre à flipper comme rarement dans les salles obscures cet été, l'ambiance était logiquement moins pesante sur le tournage. Après tout, quand vous assistez à l'envers du décor en direct des plateaux, sans les effets spéciaux, la musique angoissante ou les montages oppressants, il est difficile de ressentir la même angoisse face à l'histoire. Surtout quand vous répétez encore et encore les mêmes choses.
"Honnêtement, que vous vous tournez un film comme ça pendant des mois et que vous participez à tant de moments d'horreur, vous vous retrouvez vite à court de façons de paraître horrifiée à l'écran", a notamment reconnu l'actrice Cailee Spaeny - nouvelle star de ce projet, auprès de SFX. Une situation problématique, qu'elle a néanmoins contrée avec intelligence.
En effet, afin de rester dans le ton, d'être la plus crédible possible à l'écran et de renouveler son propre travail, la comédienne a mis au point une méthode aussi spéciale qu'efficace. "Durant toute la production, dès que je rentrais chez moi, je me mettais un film de science-fiction ou d'horreur, a-t-elle indiqué. Donc ça pouvait aussi bien être la franchise Massacre à la tronçonneuse, The Blair Witch Project ou encore Aux frontières de l'aube".
Une jolie sélection qui lui a permis de rester dans l'ambiance quasiment H-24 et de se nourrir intelligemment de différentes façons d'amener la peur à l'écran. "[Sans ça] vous pouvez vite vous retrouver à court d'idées. Vous vous dites, 'Je ne sais plus comment être horrifiée de manière intéressante, a rappelé Spaeny, dont la santé mentale a tout de même dû en prendre un coup. J'ai genre, trois expressions faciales et vous les avez déjà toutes vues près de 100 fois maintenant".
De quoi crédibiliser un peu plus l'horreur à l'écran et nous hyper pleinement. Vivement !