Pure de Julianna Baggott, la critique - Je crois que pour une fois, j'ai eu réellement la sensation de plonger dans une dystopie. Habituellement, l'univers des dystopies est certes un peu catastrophique mais on a toujours une lueur d'espoir et les livres tournent autour de comment les héros s'en sortent.
Ici, on a l'impression que peu importe ce qu'ils peuvent tenter, la situation est vouée à aller de plus en plus mal. A croire que nos héros sont destinés à mourir ou pire.
J'ai adoré le concept de l'auteure. L'univers qu'elle a créé dans et en dehors du dôme est réellement bon : assez cauchemardesque, un peu futuriste et qui donne des frissons par moment.
Le dôme en lui-même, les gens en dehors, les mensonges, on ne sait jamais réellement où on en est et à qui il faut se fier. Le suspense est bien mené et réussit à se maintenir sur toute l'histoire.
J'aurais quand même un petit regret sur le début du livre qui est un peu lent et sachant qu'il est assez épais, le fait qu'il traine en longueur fait un peu peur pour la suite. Mais finalement, le fait qu'on change de point de vue pour chaque chapitre donne beaucoup de rythme à l'intrigue.
Pour une fois, j'ai apprécié tous les personnages. Ils sont réellement tous importants et apportent chacun quelque chose à l'histoire.
L'héroïne, Pressia, n'est pas une guerrière, n'est pas une beauté fatale ou ultra courageuse. Elle a seulement foi en quelques personnes et ferait tout pour les aider. Ses défauts font partie d'elle et lui permettent de retrouver courage dans les pires moments.
Bradwell se révèle au fur et à mesure de l'histoire, Partridge est fidèle à ses convictions, El Capitan et son frère sont bien plus que de simples petites soldats et Lyda est bien plus courageuse qu'elle n'y paraît.
Malgré donc un rythme un peu lent par moment, ce livre est un vrai chaos à lui tout seul et mérite largement d'être lu pour son univers !