En colère de voir le milieu des youtubeurs changer totalement, Sananas a poussé un long coup de gueule dans sa nouvelle vidéo (d'environ 1h20) postée sur sa chaîne Youtube. La fashionista a ainsi dénoncé que certains "youtubeurs" sont différents dans leurs vidéos et dans la vie de tous les jours. "En vrai ils sont tellement pas comme vous le pensez" a-t-elle avoué, "il y a plein de gros youtubeurs que j'ai déjà rencontré et je me suis dit : 'Ah ouais ?'. Moi les gens comme ça j'en veux pas autour de moi".
Sans donner de noms, Sananas a simplement voulu faire savoir que le monde de Youtube n'était pas tout rose. "Je sais faire la part des choses entre le perso et le pro" et elle l'assure, "il y a des gens qui sont tellement néfastes, négatifs, malhonnêtes et fake". Certains sont "vraiment reconnaissants" et "ne se prennent pas pour des Beyoncé" mais d'autres en revanche auraient pris la grosse tête.
Traitée de "superficielle" par des haters pour poster des photos de chaussures Louboutin, la youtubeuse beauté a aussi expliqué être juste "sincère". Un article haut de gamme, "je vais pas le cacher" contrairement à des filles qui "se font passer pour des gens simples" sur Instagram mais qui arrivent avec des sacs de luxe dans les soirées presse et "foutent les cadeaux à la poubelle" quand ça ne leur plaît pas.
Sananas a continué de démontrer sa franchise en expliquant : "Je fais des placements de produits auxquels je crois, que je connais déjà", en faisant par exemple référence à Hello Body qu'elle utilise depuis longtemps. Ce qui l'agace ? Voir "une personne de télé-réalité faire de la pub (...) pour un produit alors qu'on l'a jamais vue parler de cette marque auparavant, on l'a jamais vue se maquiller ou faire un soin auparavant" et qui ne "sont même pas dans le monde de la beauté".
Elle a précisé ne rien avoir contre eux, mais la star de Youtube en a marre de "[s'en] prendre plein la tronche" par les internautes qui pensent qu'elle fait des posts sponsorisés similaires aux candidats de télé-réalité. Sananas a indiqué qu'elle testait tous les produits en question.
"J'ai envie de déballer mon sac" et "j'espère que ça avance dans la bonne direction" a-t-elle aussi déclaré. "A l'époque, tout au début" s'est-elle souvenue, "c'était un monde de bisounours", "il n'y avait pas vraiment de concurrence et d'argent en jeu" ni "ce côté star". "Tu n'étais pas payé" pour tes vidéos et "un an après mon arrivée sur Youtube, là ça a commencé à rapporter un peu d'argent". C'est là que les problèmes ont commencé car même si c'est super pour les créateurs, Sananas a confié que cela avait aussi apporté du négatif.
Les networks, les agences, les managers et ces "pseudo agents" qui le deviennent "du jour au lendemain", sans avoir d'expérience en la matière, l'exèdent au plus haut point. "Ils ont commencé à s'approprier les youtubeurs" et ils te disent : "plus t'es mise en avant, plus t'es balaise dans le game, plus tu vas être payée, plus tu vas avoir des partenariats, tu vas devenir millionnaire".
"L'argent ça a tendance à faire changer les gens" a-t-elle fait remarquer, révélant que parfois une marque peut donner "100.000 euros" à l'agence pour avoir une youtubeuse et l'agent ne lui donnera que "1.000 euros". "Je refuse que quelqu'un se paye ma tête et se prenne de l'argent sur mon dos" a commenté Sananas. "Tu me demandes de dire des choses qui ne me ressemblent pas (...) et en plus de ça tu veux me payer trois cacahuètes", ça non, ce n'est pas pour elle. Un monde compliqué qui n'est donc pas seulement composé de paillettes.
La it girl se dit heureuse d'avoir eu "la chance d'être bien entourée" et de garder ses "valeurs" : "Je sais d'où je viens, je sais d'où je suis partie". Consciente que Youtube et internet peuvent être "dangereux", Sananas tient à prévenir les jeunes qui se lancent dans ce métier, "ça peut vite te détruire". Elle connaît des youtubeurs qui ont été en "dépression", ayant elle aussi connu "cette période là quand [elle a] été harcelée".