Avant la sortie en salles de Star Trek Into Darkness ce mercredi 12 juin 2013, J.J. Abrams était à Paris, en avril dernier, pour une grande table ronde avec quelques journalistes. PureBreak a eu la chance de rencontrer le réalisateur du prochain Star Wars, aussi brillant que sympathique. Au programme de ses petites confidences : Star Trek 3, l'incroyable Benedict Cumberbatch mais aussi les prochaines aventures de la famille Skywalker...
J.J. Abrams ne le cache pas, il n'a pas toujours été fan de Star Trek et de ses personnages aux oreilles pointues : "Je devais avoir 9 ans quand j'ai vu mon premier Star Trek. Mes amis adoraient ça, mais moi, j'avais plus de mal". Et d'ajouter : "J'ai commencé à aimer Star Trek, à comprendre la saga, seulement quand j'ai travaillé dessus."J'aime la série maintenant, mais enfant, c'était trop bavard, trop intelligent pour moi". Comme on dit, mieux vaut tard que jamais !
Dans Star Trek Into Darkness, J.J. Abrams nous offre un méchant absolument incroyable, dont la véritable identité ne cesse de faire le buzz. L'objectif du réalisateur ? Faire en sorte que cette énigme reste un secret. "Mon gros problème avec le journalisme d'aujourd'hui, c'est que tout est gâché. On est souvent privés de ce qui devrait être vécu en tant que spectateur, sans qu'on soit prévenus, sans 'alerte aux spoilers'", a-t-il confié lors de son passage à Paris. Avant d'ajouter : "Les bandes-annonces me rendent fou. Certaines montrent tout et quand je vais au cinéma, je me dis 'Oh mon Dieu, c'était VRAIMENT tout le film". Heureusement, celle de Star Trek 2 n'en dévoile pas trop.
Pour incarner ce méchant mystérieux, J.J. Abrams a trouvé l'acteur idéal : Benedict Cumberbatch, découvert quand Damon Lindelof lui a conseillé de regarder la série Sherlock. Aussi bluffé que nous par la prestation du Britannique, le créateur de Lost n'hésite pas à lui tresser des louanges. "Benedict Cumberbatch est un acteur extraordinaire. Il est tellement bon. Dès qu'il a auditionné, il s'est imposé comme notre méchant. C'était génial de travailler avec lui. Il donne une autre dimension à tout ce qu'il fait", a-t-il déclaré à Paris. Si ce n'est pas de l'amour, ça y ressemble.
Sur le tournage de Star Trek Into Darkness, J.J. Abrams portait une double casquette : réalisateur mais aussi producteur. Et le budget incroyable de son film (environ 180 millions de dollars !) ne l'a pas laissé indifférent : "Quand je travaille sur un film, je déteste que ça coûte aussi cher". Il fait alors en sorte de considérer tout cet argent comme le sien... et de satisfaire les autres producteurs. Ce qui lui donne le sentiment d'être "comme Kirk" : le capitaine d'un vaisseau.
Sans langue de bois lors de son passage en France, J.J. Abrams n'a pas caché que Star Trek 3 pourrait se faire sans lui. "S'il y a un autre Star Trek, mon instinct me dit que les studios le voudront plus tôt que dans 4 ans (...) Quelque chose me dit qu'ils voudront peut-être prendre quelqu'un d'autre pour réaliser le film si je suis occupé ailleurs", a-t-il en effet expliqué. Une possibilité qui ne lui fait pas peur : "Ce sera intéressant. A vrai dire, je suis curieux de savoir ce que ça donnerait". Vu le niveau de cette suite, c'est un sacré challenge qui attend le réalisateur de Star Trek 3.
A Paris, J.J. Abrams a également confié qu'il avait à peine commencé à travailler sur Star Wars 7, attendu pour 2015. Et le réalisateur à bouclettes en a profité pour rassurer tous ceux qui se demandent comment passer de Star Trek à Star Wars sans se répéter : "Même si on pourrait penser que ces deux sagas sont similaires, elles représentent deux entités, deux univers complètement différents pour moi. Le ton, l'histoire, les personnages, l'esprit... tout est différent. Alors je n'ai aucun problème à passer de l'un à l'autre, je ne ressens aucun poids". Tellement relax ce J.J.
Star Trek Into Darkness est en salles depuis ce mercredi 12 juin 2013.