La tendance dégustation cartonne sur le web ! Pierre Croce, FastGoodCuisine, David Lafarge... Nombreux sont les youtubers à s'y essayer, pour le plus grand plaisir des internautes. Mais quand cela met en scène des enfants, ça ne plaît pas forcément à EnjoyPhoenix. La jeune youtubeuse de 21 ans l'a fait comprendre dans son dernier vlog. Dans sa vidéo "No Cut Tag", celle qui enchaîne les projets prend le parti d'être la plus honnête possible.
Lorsqu'on lui demande quelle chaîne YouTube elle déteste, elle tient à mettre les choses au clair : "La question, je vais la reformuler un peu, c'est pas vraiment le youtubeur que je déteste. [...] Je trouve que tu peux détester le travail d'une personne mais pas détester une personne...". "Y'a des youtubeurs dont je n'aime pas spécialement le travail, et je n'aime pas spécialement ce qu'ils font parce qu'on ne partage pas les mêmes valeurs, tout simplement."
Après cette petite précision, EnjoyPhoenix répond : "J'ai aucune haine en disant ça, j'ai juste décidé d'être honnête avec vous. [...] Un youtubeur dont le travail me dérange un petit peu, c'est Studio Bubble Tea. C'est une chaîne YouTube d'un papa qui fait faire des vidéos à ses deux petites filles. Elles sont très petites... Elles font une vidéo par jour presque, c'est un truc de fou. [...] Ce qui me gêne un petit peu, c'est le fait qu'elles sont très jeunes et que, moi, à cet âge, je jouais aux Polly Pocket dans ma chambre avec ma soeur, je ne faisais pas des vidéos sur YouTube.", déclare-t-elle.
Un avis partagé par le youtubeur Absol, qui dénonce lui aussi l'utilisation des enfants, au même titre que les baby miss. Pour Marie Lopez, il faut avoir plus de 14 ans pour faire des vidéos sur Youtube. "Faut quand même être assez mature dans sa tête pour encaisser tous les commentaires, l'exposition médiatiques. C'est pas le monde des Bisounours. Je trouve que c'est un peu too much et borderline d'exposer ses filles comme ça tous les jours." confie la Marie Lopez, qui veut certainement éviter à ces petites filles le harcèlement scolaire qu'elle a pu subir. Elle conclut par "Je respecte tout ça, c'est leur vie, ils font ce qu'ils veulent. Y'a pas de haine dans ce que je viens de dire." Voilà qui est honnête.