Deux mois après ses débuts sur HBO, c'est ce dimanche 12 mars 2023 que la saison 1 de The Last of Us a pris fin au terme de son épisode 9. Une conclusion à la hauteur du jeu vidéo de 2013 produit par Naughty Dog qui, c'est officiel, aura le droit à une suite. Tandis qu'une Partie 2 de la saga vidéoludique a été lancée en 2020, la chaîne américaine a récemment renouvelé la série pour une saison 2 qui sera donc chargée de l'adapter à son tour.
Toutefois, il y a un twist. Là où la Partie 1 a été intégralement adaptée à travers la saison 1, la Partie 2 nécessitera en revanche beaucoup plus d'épisodes. Interrogé par GQ sur la possibilité de voir la saison 2 s'attaquer à l'intégralité de l'histoire, Craig Mazin (co-créateur) a balayé cette idée d'un revers de main, "Non. C'est impossible." Il l'a ensuite ajouté, "Vous vous doutez qu'on ne peut pas vous dire combien, mais dire qu'il y aura plus d'une saison est factuellement correct." Traduction : la série The Last of Us - qui n'est pas censée aller au-delà de l'histoire des jeux (donc les deux opus), devrait malgré tout avoir le droit à trois saisons au minimum.
Un bouleversement inattendu mais rassurant au regard de l'épaisseur de la suite, qui passionne déjà Neil Druckmann, le co-créateur et réalisateur du jeu en question. "L'une des choses dont j'ai le plus hâte vis-à-vis de cette Partie 2 concerne les changements dont nous avons discutés et le fait de voir cette histoire revenir à la vie sous cette autre forme, a-t-il confessé. Et je trouve ça excitant parce que ça va appuyer sur les mêmes sentiments que vous ressentiez durant le jeu, ça restera très puissant, mais d'une nouvelle façon."
Pour l'heure, aucun détail n'a encore été révélé sur les épisodes à venir, le découpage de l'histoire ou les nouvelles différences apportées, mais on sait déjà une chose : il n'y aura pas nécessairement plus d'infectés à l'écran que durant la saison 1. Ou tout du moins, dans le cas où cela ne se justifierait pas. Interpellé par GQ sur la déception de certains téléspectateurs qui auraient aimé voir plus de Clickers durant ces neuf premiers épisodes, Craig Mazin a rappelé que ce choix créatif avait été pensé pour le bien de la série.
"J'ai appris cette leçon en regardant Game of Thrones. Cette série avait une mise en place très lente et intéressante concernant le poids et la présence des Marcheurs Blancs, a-t-il expliqué. Dès que vous les voyiez, votre tension explosait. Ils étaient spéciaux. Si Game of Thrones avait d'abord été un jeu, plutôt qu'une saga littéraire, il est évident que dans ce jeu vous auriez affronté les White Walkers quasiment tout le temps. Et donc, évidemment, vous auriez aimé en voir davantage dans son adaptation télé. Mais ce que l'on a appris en analysant les réactions des spectateurs, c'est qu'ils aiment ces rares rencontres. Et je pense qu'à travers ça, on a des choses très intéressantes à venir qui seront vraiment satisfaisantes sans pour autant risquer le trop-plein".
Moins d'infectés à l'écran pour des apparitions plus qualitatives et marquantes ? On ne peut que valider ce choix.