Valérie Trierweiler ne recule devant rien pour protéger sa vie privée. Après avoir fait condamner le magazine VSD pour une série de photos d'elle en maillot de bain, la Première dame a décidé d'attaquer les auteurs de "La Frondeuse", une biographie qui revient notamment sur sa supposée relation avec Patrick Devedjian (UMP). Et dans son nouveau combat, la journaliste a un soutien de choc : François Hollande. Mais ce coup de pouce pourrait bien créer une énième polémique, quelques mois après la fameuse "affaire" du tweet contre Ségolène Royal...
Nouveau procès pour Valérie Trierweiler. Ce lundi 10 décembre, les journalistes Christophe Jakubyszyn et Alix Bouilhaguet, auteurs de "La Frondeuse", biographie non-officielle sur la Première dame, étaient en effet jugés pour "diffamation et atteinte à la vie privée" par le tribunal de Grande Instance de Paris.
Pour soutenir son dossier, Valérie Trierweiler, qui demande 80 000 euros de dommages et intérêts, a pu compter sur des lettres du ministre de l'Intérieur Manuel Valls mais aussi, et surtout, de son compagnon François Hollande qui dénonce comme "pure affabulation" certains passages de "La Frondeuse". "L'invention ne peut être un procédé dans un essai politique sauf à être présenté comme un roman", a notamment écrit le Président de la République.
Mais la lettre de François Hollande pourrait bien coûter cher à Valérie Trierweiler, déjà pas vraiment au top dans les sondages. Me Olivier Prado, avocat de l'un des auteurs de "La Frondeuse", s'est en effet énervé contre ce "coup de pouce" présidentiel. "La séparation des pouvoirs a été violée", a notamment déclaré l'avocat. Et d'ajouter : "Je pense que l'audience va se retourner contre Valérie Trierweiler et contre François Hollande qui avait dit qu'il n'interviendrait jamais dans les affaires de justice".
La réponse le 28 janvier prochain, date de délibération.