On a vu son visage sur toutes les chaînes, dans tous les médias. Sydney Sweeney s'est lancée dans une autre facette du septième art en produisant, pour la première fois, un film. Et pas n'importe lequel. Il s'agit de l'horrifique Immaculée de Michael Mohan, dans lequel elle tient le rôle principal, qui est encore à l'affiche dans certains cinémas et qui est sorti le 20 mars 2024. Bien sûr, l'héroïne d'Euphoria n'est pas la seule à être inspirée par l'univers de la religion, des églises, des cierges à gogo et de la création de l'Antéchrist. Un autre long-métrage, qui vient de sortir, reprend plus ou moins la même histoire. Quitte à mieux faire.
Il s'agit de La Malédiction : l'origine, d'Arkasha Stevenson. Diffusé en salle depuis le 10 avril 2024, cette ode à la sainte horreur retrace, tout comme Immaculée, l'histoire d'une jeune femme de foi américaine envoyée en Italie pour servir l'église. Margaret, le personnage principal de La Malédiction, se retrouve alors impliquée bien malgré elle dans de sordides plans... qui, sans spoiler, sont identiques à ceux subis par Cecilia dans Immaculée. Sauf que là où l'un pêche par son manque de dynamisme, de rebondissements et d'originalité - malgré la performance incroyable de Sydney Sweeney et une scène de fin extrêmement mémorable-, l'autre parvient à tirer son épingle du jeu.
Immaculée VS La Malédiction, la presse a tranché, le public aussi
Sydney Sweeney est une très grande fan du genre, depuis l'enfance, et elle a mis le paquet en terme de promotion. Mais les spectateurs ont tranché. Sur Allociné, la presse attribue la note moyenne de 3,5 à La Malédiction contre 2,9 pour Immaculée. Même son de cloche sur le site Sens Critique, où le public note l'un 5,6 et l'autre 6. Le film signé Arkasha Stevenson ne mise peut-être pas sur une tête affiche aussi talentueuse que connue, mais il semblerait que les ficelles, légèrement moins grosses de son film, aient davantage satisfait les fans d'horreur. Les chiffres sont, en tout cas, paroles d'Evangile...