Après avoir fait les belles heures de Face à l'info sur CNews, Eric Zemmour s'est lancé en politique. En novembre 2021, il a officialisé sa candidature à l'élection présidentielle.
Durant sa campagne, le fondateur de Reconquête est monté jusqu'à près de 20% dans les sondages. Mais il a rapidement déchanté. L'ancien polémiste de Christine Kelly a été éliminé dès le premier tour de la présidentielle en ne récoltant que 7% des suffrages. Il a ensuite entrepris de devenir député dans le Var, là aussi ça s'est soldé par un cuisant échec.
Au printemps 2023, Eric Zemmour s'est réinvité sur la scène médiatique et politique avec la sortie de son nouveau livre, Je n'ai pas dit mon dernier mot. De nombreux opposants ont entrepris de perturber ses séances de dédicace partout en France. C'est ce qui s'est passé le mercredi 21 juin à Limoges. Un cheminot aurait proféré, selon Le Populaire du Centre, des insultes antisémites à son encontre. Il a été arrêté après lui avoir demandé s'il prenait "le train pour Auschwitz", a rapporté Nicolas Bay, eurodéputé de Reconquête.
Ce cheminot a été loin de démentir les faits. Via son compte Facebook, il s'est fendu d'un message : "Zemmour dans mon train. Je vérifie si le train va à Limoges... Peur qu'il aille en Pologne". De son côté, Sophie Binet, nouvelle cheffe de la CGT, a fait part de sa colère sur Twitter. "Frédéric Tronche interroge le contrôle pour savoir si le train ne va pas à Vichy. Résultat : il est en GAV depuis 14h30 accusé... d'antisémitisme. Tout va bien !", a-t-elle lâché.
L'affaire s'est invitée au menu des Grandes Gueules le jeudi 22 juin sur RMC et RMC Story. L'un des chroniqueurs d'Alain Marschall et Olivier Truchot a tapé du poing et a pris la défense d'Eric Zemmour. "Le fait de dire à une personne juive dont la famille a été déportée : 'Mais on va où ? On va à Vichy'. C'est une honte ! C'est de l'antisémitisme et il doit être viré !", s'est emporté Kevin Bossuet.
Le chroniqueur des "GG" a ensuite fustigé le fait que Sophie Binet, la nouvelle cheffe de la CGT, ait apporté son soutien à ce cheminot. "C'est une faute très grave, immorale. De manière plus générale, on s'en prend à Eric Zemmour. Encore récemment, il avait organisé une dédicace à Brest où vous avez des militants d'ultra-gauche qui s'en sont pris à des adolescents, des personnes âgées parce qu'ils venaient voir Eric Zemmour...", a-t-il fustigé.
"A un moment, il y a une forme d'impolitiquement correct dans ce pays qui est inacceptable. Eric Zemmour, son parti, il est légal ! Il a les valeurs qui sont les siennes, il a les idées qui sont les siennes. Et ses valeurs et ses idées ont le droit d'être exprimées en France ! Le fait qu'il y a une extrême gauche qui veut absolument censurer, sans prendre à ceux qui ne sont pas d'accord avec eux, ça s'appelle du bolchévisme. C'est une honte !", a tapé du poing sur la table Kevin Bossuet.