Alors qu'il n'avait pas encore officiellement statué sur ses ambitions politiques, Eric Zemmour a été poussé au départ de CNews. Suite à une demande du Conseil supérieur de l'audiovisuel - renommé l'Arcom depuis -, la chaîne s'est résolue à l'écarter de son antenne en septembre 2022.
Le polémiste vedette de Christine Kelly dans Face à l'info a attendu le mois de novembre pour officialiser sa candidature à la présidentielle. Parallèlement à la création du parti Reconquête, il s'est adjoint les services de plusieurs figures du Rassemblement national. Il a été jusqu'à rallier Marion Maréchal, la nièce de Marine Le Pen !
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S'il s'est aussi livré à des prises de guerre chez les Républicains, Eric Zemmour est apparu en échec. Celui qui était monté jusqu'à 18% dans les sondages a été éliminé dès le premier tour de la présidentielle en ne récoltant que 7% des suffrages. Quelques semaines plus tard, sa tentative de devenir député s'est aussi soldée par un cuisant échec.
Ces derniers mois, Eric Zemmour s'est retiré de la scène médiatique. Il vient de réapparaître sur les plateaux de télévision pour assurer la promotion de son nouveau livre, Je n'ai pas dit mon dernier mot. Celui qui a vu son passage sur Cyril Hanouna être coupé au montage de Quelle époque a été l'invité de BFM Story le jeudi 30 mars 2023.
Olivier Truchot et Alain Marschall, qui ont vécu un moment lunaire avec l'influenceuse Polska, ont tenu à le faire réagir à des propos de Marine Le Pen. "En politique, il y a une règle qui est très claire : lorsque vous écrivez un livre de règlement de comptes, ça s'appelle un testament. Ça veut dire qu'on part...", a lâché l'ex-présidente du Rassemblement national au micro d'Apolline de Malherbe sur BFMTV.
La réponse d'Eric Zemmour a été cinglante. "Elle est vraiment obsédée par ma mort. Moi ce qui me hante - contrairement à elle -, c'est la mort de la France. C'est ça qui me hante moi, ce n'est pas ma mort. Je n'ai jamais voulu sa mort politique. J'explique (dans mon livre) qu'on a été embarqué - à notre corps défendant sans doute - dans une primaire que les médias ont voulu appeler : 'primaire d'extrême-droite", a-t-il répliqué.
"Maintenant, oui, j'assume, j'ai des désaccords fondamentaux avec Marine Le Pen. On le voit là, sur l'économie, je ne suis pas pour la retraite à 60 ans. On a un désaccord de fond. Je ne suis pas de gauche en économie. Je suis d'une droite classique. Ça fait une différence majeure ! Et en plus, elle a une stratégie qui s'appelle la dédiabolisation...", a asséné celui qui a eu un échange musclé avec Patrick Bruel dans Quelle époque sur France 2.