Quelques jours après la nomination de Gabriel Attal à Matignon et d'un nouveau gouvernement, Emmanuel Macron a fait face à la nation lors d'une conférence de presse qui a été retransmise en direct par TF1, France 2 et les chaînes d'information en continu le mardi 16 janvier 2024.
Au cours de son échange avec des journalistes depuis l'Elysée, le chef de l'Etat a promis des mesures pour contrer l'effondrement des chiffres de la natalité. Il a évoqué un "réarmement démographique". Pour ce faire, il a annoncé la création d'un "nouveau congé de naissance". Celui-ci, qui viendra en remplacement de l'actuel congé parental, sera "mieux rémunéré et permettra aux deux parents d'être auprès de leur enfant pendant six mois, s'ils le souhaitent", a précisé le président de la République.
Dans la foulée de cette conférence de presse, BFMTV a proposé une émission spéciale. Julie Hammett y a été accompagnée de nombreux éditorialistes. Natacha Polony a fustigé la politique de natalité d'Emmanuel Macron. "Où est la question économique ?! Croit-on vraiment que c'est parce que le congé parental n'était pas suffisamment bien organisé que la natalité est en baisse en France ?! Excusez-moi, mais c'est ridicule !", a lâché celle qui a eu un vif accrochage avec Pablo Pillaud-Vivien.
"La question de la natalité, il y a peut-être un petit sujet : c'est que le nombre d'enfants souhaité en France par femme est de 2,4. En réalité effective, c'est 1,8... Cet écart vient d'où ?! Bah il vient peut-être du fait que les gens n'ont pas suffisamment d'argent pour avoir des enfants, qu'ils n'ont pas un logement suffisamment important...", a-t-elle ajouté. Des propos qui ont irrité ses camarades présents en plateau.
Bruno Jeudy a tenu à apporter une nuance. "C'est encore en France que c'est le plus élevé. On peut s'en désoler, mais c'est quand même assez élevé en France. Beaucoup plus que nos voisins italiens ou allemands", a-t-il précisé. Roselyne Bachelot a, quant à elle, fait part de son agacement. "Si le premier enfant est à 31 ans et que les allocations n'ont jamais fait marcher les ovaires !", a-t-elle rétorqué à Natacha Polony.
"Non pas les allocations, mais en revanche une politique de logement !", lui a répliqué l'ancienne chroniqueuse de Laurent Ruquier dans On n'est pas couché sur France 2. L'ex-ministre de la Santé de Nicolas Sarkozy ne s'en est pas laissé impressionner. "Non, non !", a-t-elle martelé avant que Natacha Polony ne l'interrompe : "Si, si, une politique de logement ! C'est-à-dire le fait que les gens ne sont pas obligés de vivre dans des logements minuscules où ils savent très bien qu'ils ne pourront pas avoir d'enfant supplémentaire...".