Le mardi 4 juillet 2023, BFMTV a proposé une soirée spéciale autour du thème "Emeutes : la fracture". Aurélie Casse et Maxime Switek ont demandé à leurs invités de réagir à la réflexion d'Emmanuel Macron de "couper" les réseaux sociaux en cas de nouvelles violences urbaines.
Natacha Polony a estimé que c'était loin d'être une mauvaise idée. "On n'est pas en train de parler de supprimer la liberté d'expression et d'intenter au droit d'informer. On ne parle pas de ça ! On parle de la question de l'ordre public sur un lieu qui hélas est privé, délégué aux Gafam, mais qui relève désormais dans la modernité de l'espace public", a-t-elle lâché.
"Donc là, vous pénalisez tout un quartier ?", s'est interloqué Benjamin Duhamel. "Bah quand vous faites un couvre-feu, vous pénalisez tout un quartier !", lui a répondu l'ancienne chroniqueuse de Laurent Ruquier dans On n'est pas couché sur France 2. Quelques instants plus tard, elle s'est attirée les foudres de Pablo Pillaud-Vivien. "Là, on a l'impression que tout est possible et que de toute façon notre justice serait attentatoire à toutes les règles de sécurité intérieure", s'est agacé le chroniqueur de 22h Max, émission orchestrée par Maxime Switek chaque soir sur BFMTV.
"Mais non, la justice est aussi là pour rappeler le droit. Elle a des principes qui sont cardinaux et qui font aujourd'hui qu'elle agit dans un certain sens. Sur les données personnelles et la coupure internet, elle ne sera pas forcément d'accord...", a-t-il ajouté tout en reprochant à son interlocutrice de jeter l'opprobre sur l'institution judiciaire. Une remarque que Natacha Polony n'a pas supportée...
"Il y a un principe qui est le principe de responsabilité des parents sur leurs enfants et le principe de préservation d'un enfant", a-t-elle répliqué avant que Pablo Pillaud-Vivien l'incite à aller le dire au tribunal administratif qui a retoqué un arrêté de Robert Ménard. "J'ai le droit de dire que le tribunal administratif qui décide ça est fait de cons et d'irresponsables. Voilà, c'est tout !", s'est-elle énervée. Ce à quoi le chroniqueur de Maxime Switek a asséné : "Et bah je trouve ça excessivement problématique !".