Apolline de Malherbe a débuté une nouvelle semaine du Face à face ce lundi 15 mai 2023 sur BFMTV et RMC. Celle que le public peut aussi retrouver dans Apolline Matin sur RMC Story a orchestré une interview de Bruno Le Maire.
Dès le début de l'entretien, l'animatrice, qui a halluciné face à des propos d'un invité de BFMTV, est apparue très offensive. Elle a tenu à interroger le ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique sur l'appel du patron de la FNSEA qui l'incite à donner les noms des profiteurs de l'inflation.
Bruno Le Maire a assuré qu'il allait le faire. "Vous me répondez : 'On le fera, mais on ne le fera pas tout de suite. On le fera dans quelques jours'. Est-ce que ça n'aurait pas quelque chose à voir avec le fait que vous allez à Versailles tout à l'heure ?", lui a lancé Apolline de Malherbe. "Non absolument pas !", a-t-il assuré. Ce à quoi celle qui s'est confiée cash sur sa relation avec Jean-Jacques Bourdin a insisté : "Ah non, rien du tout ?".
L'animatrice a pris l'exemple de Mars. "Eh bien Mars sera là tout à l'heure et va investir 130 millions d'euros. Sauf que Mars, de l'autre côté, est aussi responsable - par exemple pour la nourriture pour chiens - d'une hausse de 49%. Tout à fait injustifiée ! Aujourd'hui, vous n'allez pas dire : 'Mars, c'est le gros méchant'. Parce que vous attendez les 130 millions... Et puis dans quelques jours, peut-être que vous pourrez dire que Mars, c'est le gros méchant", a-t-elle lâché.
Le ministre s'est défendu d'être en discussions avec de grandes multinationales, dont Mars, depuis plusieurs semaines. "Ils connaissent parfaitement ma position. Ils savent très bien que la seule chose qui m'importe, c'est de protéger le consommateur contre l'inflation. C'est tout ! Pas une question de 'Choose France', ça c'est des sujets qui sont séparés. C'est de protéger les consommateurs contre l'inflation !", a-t-il recadré son interlocutrice.
"C'est que les prix puissent baisser et qu'on puisse casser la spirale des prix alimentaires à l'automne prochain. Et on y arrivera que si nous décidons maintenant parce que ça va mettre du temps pour qu'on arrive à casser cette spirale... Donc soit distributeurs, industriels, grandes multinationales de l'agroalimentaire et pouvoirs publics se mettent tous ensemble - comme je le propose depuis plusieurs semaines - maintenant pour engager des négociations commerciales, faire baisser les prix et nous verrons dans ce cas-là, les prix baissés rapidement dans les semaines et les mois qui viennent", s'est-il énervé tout en tapant du poing sur la table.
"Soit chacun veut garder ses marges pour lui et on n'y arrivera pas... Qu'est-ce que je demande ? Un effort aux grands industriels pour prendre sur leurs marges et répercuter sur les prix pour que le consommateur soit protégé. C'est tout, ni plus ni moins !", a martelé le ministre qui a déjà laissé éclater sa colère contre Apolline de Malherbe en mars sur BFMTV.