En cette période des vacances scolaires, Apolline de Malherbe s'est éloignée des antennes de RMC Story et BFMTV. Alors que Charles Magnien se charge d'assurer l'intérim dans Apolline Matin, Neïla Latrous a hérité des commandes de son Face à face.
La journaliste a reçu Sandrine Rousseau ce mercredi 14 février 2024. La députée écologiste a laissé éclater sa colère au moment où son interlocutrice évoquait Bruno Le Maire. Plus précisément, la remplaçante d'Apolline de Malherbe venait d'affirmer que le ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et économique avait demandé un meilleur contrôle des méthodes employées par la grande distribution...
"Non, non ! Bruno Le Maire souhaite... Bruno Le Maire demande... Bruno Le Maire... Bruno Le Maire a toujours défendu le fait qu'il y ait une liberté complète de la grande distribution ! Il s'est toujours opposé à ce qu'il y ait des taxes sur les surprofits de la grande distribution pendant qu'il y avait l'inflation...", s'est vivement agacée la députée d'Europe Ecologie-Les Verts.
Celle qui a été recadrée après des attaques contre Gabriel Attal ne s'en est pas arrêtée là. "Bruno Le Maire s'est toujours opposé au fait qu'il y ait la moindre contrainte sur les prix pratiqués par la grande distribution. Donc non ! Bruno Le Maire, il fait des déclarations, mais Bruno Le Maire, il ne fait aucune politique publique permettant de garantir le pouvoir d'achat des personnes les plus faibles et de garantir le fait qu'il n'y ait pas de surprofits liés à une situation de crise...", s'est-elle énervée contre son interlocutrice.
La députée, qui a été accusée de violences, a ensuite tapé du poing sur la table. "La France est en train de s'effondrer de sa pauvreté et Bruno Le Maire demande... Non ! Bruno Le Maire doit agir !, s'est-elle excédée avant que Neïla Latrous l'interroge sur la rencontre, prévue cet après-midi à l'Elysée, entre Emmanuel Macron et les syndicats agricoles.