Juste après Première édition, où Perrine Storme a remplacé Adeline François aux côtés de Christophe Delay, Apolline de Malherbe a repris les commandes de son Face à face le lundi 19 février 2024 sur BFMTV.
L'émission, retransmise par RMC à la radio, a été portée par Raphaël Glucksmann. L'eurodéputé, qui représentera le Parti socialiste aux prochaines élections européennes, a été notamment interrogé sur sa position quant à une entrée de l'Ukraine. Il s'est dit favorable à ce que le pays de Volodymyr Zelensky rejoigne l'Union européenne, à la condition "qu'il respecte les mêmes normes que les pays déjà membres de l'Union européenne".
Apolline de Malherbe a pointé du doigt une contradiction. Un acte que son invité n'a pas supporté. "La contradiction, c'est qu'en ce moment, il y a une guerre sur le continent européen. La contradiction, c'est peut-être que l'Europe, à la fin d'année 2024, va se retrouver seule pour gérer cette guerre. Parce que Donald Trump sera peut-être président des Etats-Unis et qu'il a décidé de balancer par-dessus bord l'ensemble de l'architecture de sécurité de notre continent", s'est emporté Raphaël Glucksmann.
Le compagnon de Léa Salamé a continué de hausser le ton. "La contradiction est que nous ne prenons pas la mesure de ce que nous risquons dans une défaite ukrainienne et que donc, oui, il y a des mesures spécifiques pour l'Ukraine. Ce n'est pas une contradiction, c'est un choix politique ! Il y a des mesures spécifiques pour l'Ukraine !", s'est-il énervé avant de taper du poing sur la table : "Des mesures spécifiques pour l'Ukraine parce que l'Ukraine, ce n'est pas le Brésil, la Chine, le Venezuela ou le Mexique !".
"L'Ukraine, c'est un pays qui est envahi au moment où on se parle et dont la défaite signifierait la fin de la sécurité et de la paix sur l'ensemble du continent européen", a menacé l'invité du Face à face. Apolline de Malherbe s'est alors livrée à un recadrage. "Pas la peine de s'énerver !", lui a-t-elle lancé. "J'entends bien à quel point pour vous, ça explique beaucoup...", a-t-elle surenchéri avant que Raphaël Glucksmann ne l'interrompe.
>> Apolline de Malherbe annule son interview à la dernière minute sur BFMTV <<
"Ce n'est pas pour moi ! Cette phrase-là, elle ne va pas... Ce n'est pas pour moi, c'est pour nous tous ! C'est l'ensemble des citoyens européens !", a tenu à nuancer le compagnon de Léa Salamé. Il a ensuite reproché à son interlocutrice que leur échange ait davantage tourné autour "du poulet ukrainien que des subventions européennes"...