Une semaine après avoir cédé sa place à Cash investigation, Complément d'enquête signera son retour le jeudi 5 octobre 2023 sur France 2. Le magazine de Tristan Waleckx, proposé en deuxième partie de soirée, sera centré sur Sophia Chikirou.
Des premiers extraits du portrait qui lui sera consacré ont été dévoilés. Et le moins que l'on puisse dire est qu'ils sont accablants pour la députée La France Insoumise de Paris. Alors que des journalistes de Média, web-télé proche du parti de Jean-Luc Mélenchon, réclamait la publication d'un communiqué d'excuses suite à une fake news autour de la mort d'un étudiant à Tolbiac, elle aurait lâché : "Ils le font, ils le signent et se le mettent dans le cul profond. Cette bande de tafioles de merde".
Jean-Jacques Bourdin a interrogé Mathilde Panot sur le sujet ce vendredi 29 septembre sur Sud Radio. "Mais c'est quoi une tafiole ?!", lui a-t-il lancé. Ce à quoi la présidente du groupe La France Insoumise à l'Assemblée nationale a répondu : "Alors je ne sais pas, il faudra voir avec Sophia Chikirou sur ce qu'elle dit sur ses messages. 'Tafiole' a une connotation homophobe. Oui, c'est un mot homophobe !".
Celle qui a eu un échange très tendu avec Apolline de Malherbe sur BFMTV a ensuite tenu à faire une mise au point. Alors que son interlocuteur lui demandait si "l'homophobie n'était pas un délit", elle a pris la défense de Sophia Chikirou. "Elle est députée de mon groupe depuis plus d'un an. Elle a travaillé sur 56 propositions de loi notamment sur les violences obstétricales. Depuis plus d'un an qu'elle est députée de mon groupe, il n'y a jamais eu un propos homophobe de sa part ni de n'importe qui", a-t-elle assuré.
Jean-Jacques Bourdin n'en est pas resté là. "Mais si ce propos est confirmé, est-ce qu'elle sera suspendue, exclue de votre groupe ?!", a-t-il insisté. "Je ne sais pas si ce propos est confirmé donc je n'ai pas à vous dire. Le groupe est souverain et le groupe décide en soi", a répondu Mathilde Panot. "Mais si c'était confirmé, vous en penseriez quoi ?!", lui a répliqué l'ancien matinalier de RMC.
La présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale s'en est agacée. "Je n'irai pas dans vos 'si' monsieur Bourdin ! Je vous ai répondu. C'est ma réponse ! 'Tafiole' est un mot homophobe, je vous ai répondu !", s'est-elle emportée. Ce à quoi Jean-Jacques Bourdin a surenchéri : "Si quelqu'un de votre groupe, un député prononce ou écrit ce mot 'tafiole', il est exclu. On est bien d'accord ?!". Mathilde Panot a alors perdu ses nerfs. "Mais arrêtez ! C'est incroyable ! Nous sommes un groupe parlementaire de 75 députés ! Non mais c'est quand même incroyable, arrêtez de tirer les choses comme ça ! Il n'y a pas de propos homophobes dans mon groupe !", s'est-elle énervée.