Deux jours après un face à face très tendu avec Sandrine Rousseau, Apolline de Malherbe a reçu Eric Zemmour ce jeudi 9 février 2023 sur BFMTV. L'entretien a été quelque peu perturbé par Volodymyr Zelensky.
Au lendemain de sa visite surprise à Paris, Volodymyr Zelensky a bouleversé les plans de BFMTV lors du face à face entre Apolline de Malherbe et Eric Zemmour. L'animatrice a tenu à s'en expliquer dès le début de son émission. "On va suivre en direct ce qui se passe dans les rues et à l'arrivée de Villacoublay", a-t-elle indiqué.
"Vous voyez ces images, en direct, du président ukrainien Volodymyr Zelensky, accompagné d'Emmanuel Macron, puisqu'ils vont ensemble quitter l'aéroport de Villacoublay en direction de Bruxelles pour rejoindre le Sommet Européen. Vous voyez ces images donc du cortège en direction de l'aéroport de Villacoublay", a ajouté celle dont BFMTV a oublié de couper une insulte à l'antenne.
Apolline de Malherbe a fini par se tourner vers Eric Zemmour et elle n'a pas hésité à l'accabler près d'un an après sa défaite à la présidentielle. "C'était presque une métaphore pour vous de vous retrouver à commenter Volodymyr Zelensky ce matin. La date n'avait pas été choisie en fonction de ça évidemment puisque tout ça a été improvisé de la part de Volodymyr Zelensky", lui a-t-elle lancé.
L'animatrice de BFMTV n'a pas manqué de rappeler à Eric Zemmour que Volodymyr Zelensky avait, selon lui, contribué à sa défaite à la présidentielle. "C'est exactement ce que vous estimez avoir été l'une des raisons de votre échec", a-t-elle asséné. Le président de Reconquête s'en est irrité et a recadré sèchement son interlocutrice.
"D'abord bonjour !", a lâché Eric Zemmour. Après lui avoir souhaité une "bonne fête", il a clairement fait comprendre à Apolline de Malherbe qu'il n'était pas venu pour commenter de nouveau sa défaite à la présidentielle. "Je ne vais pas recommenter ma présidentielle (...) La guerre en Ukraine a percuté et détourné la campagne de ce qui était pour moi le sens essentiel de cet enjeu, qui était le grand remplacement de la France", a-t-il précisé.