Le temps passe vite. Dans trois mois, cela fera déjà un an que l'Equipe de France a perdu la finale de la Coupe du Monde 2022 face à l'Argentine au Qatar. Or, là où les joueurs de Didier Deschamps sont désormais passés à autre chose et attendent avec impatience le lancement de l'Euro 2024 l'an prochain pour se venger en allant grapiller un nouveau titre européen, d'autres stars du ballon d'or n'ont toujours pas digéré le sacre de la bande de Lionel Messi.
Ainsi, après Diego Lugano - ancien joueur du PSG et membre mythique de la sélection de l'Uruguay, qui avait récemment pointé du doigt un supposé étrange comportement des arbitres en faveur des Argentins, c'est désormais au tour de Louis van Gaal (ancien sélectionneur des Pays-Bas) de critiquer cette victoire sud-américaine qui ne bénéficierait d'aucun mérite.
A la retraite depuis décembre 2022, le coach néerlandais - qui n'avait rien pu faire pour empêcher l'élimination de son pays lors des tirs au but, a en effet profité d'une remise de prix dans son pays ce lundi 4 septembre 2023 afin de revenir sur cette douloureuse défaite en quarts de finale du fameux tournoi internationale. Et selon lui, ses hommes auraient tout simplement été désavantagés face au traitement de faveur qui aurait été accordé à l'Argentine durant toute la compétition.
"Regardez comment l'Argentine a marqué, comment nous avons marqué et comment certains joueurs argentins ont franchi la ligne sans être sanctionnés, a-t-il balancé, encore fâché au sujet de certaines décisions arbitrales étonnantes. Je pense que tout était prémédité." Une affirmation qui a déconcerté la presse, mais qu'il assume, "Je pense tout ce que je dis", et qu'il explique par une volonté du Qatar (alors employeur de Messi au PSG) ou de la FIFA de tout faire pour écrire une belle histoire de ce sport, "Messi devait-il devenir champion du monde ? Je le pense, oui."
Si l'arbitre de la finale a effectivement reconnu des erreurs, rien n'affirme à ce jour qu'une véritable triche ait été organisée en coulisses pour aider l'Albiceleste à soulever le trophée. Néanmoins, on se doute que ces propos devraient rapidement faire réagir autant du côté de l'Argentine, que de la FIFA.