Les biopics ont-ils la cote ? Pas toujours. Il faut dire que ces biographies filmiques, le plus souvent de stars de la musique, commencent à s'enchaîner dans les salles. Johnny Cash, Ray Charles, Claude François, Elvis Presley, Elton John, et bientôt Amy Winehouse : aucune star ne semble avoir échappé aux adaptations ciné de leurs propres vies ! Quitte à susciter un énorme ras-le-bol au sein du public ?
Cette question, un film événement vient étonnamment y répondre... Par la négative. Portrait élogieux du roi du reggae, Bob Marley : One Love aurait pu être un simple produit pour fans, mais il a fait office de véritable raz de marrée. En sept jours à peine, il a effectivement dépassé le pic du demi-million d'entrées en France en réunissant pas moins de 772.865 spectateurs. Devenant ainsi... Le meilleur démarrage au BO de 2024 !
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Et pour cause, puisqu'en une seule journée, le film avait déjà cumulé plus de 197.000 entrées chez nous. Soit, nous rappellent à juste titre nos confrères de Purecharts, le plus gros score en 24 heures en France depuis... Barbie ! C'est considérable, et on envisage déjà un joli score au bout de son mois d'exploitation. Notable, d'autant plus que cette transposition à l'écran de l'interprète peaceful semble partir d'une histoire de chiffres...
Effectivement, à l'origine de Bob Marley : One Love, on trouve un autre chiffre, et pas n'importe lequel : 42. C'est, nous apprennent nos confrères d'Allociné, le numéro porte-bonheur du cinéaste Reinaldo Marcus Green, à qui l'on doit ce film musical. Mais c'est également l'adresse de Bob Marley : 42 Oakley Street. Son lieu de résidence londonien dans les années 70, du temps de sa vertigineuse ascension aux cimes des charts.
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Pas juste un hasard comme un autre, non, mais un véritable signe, pour le réalisateur : "Le faut que je réalise ce film était peut-être écrit. D'autant plus que Bob était un élément essentiel dans notre maison en grandissant. Bob chante tout ce que j'essaie de défendre dans ma vie. Cette intégrité est le fondement de ce film. J'ai l'impression que j'étais fait pour le faire"
Une certitude qu'on pourrait presque partager tant la conviction semble forte. Toujours est-il qu'en réalisant un tel démarrage dans l'Hexagone, One Love, note Télérama, coiffe largement au poteau les derniers Franck Dubosc et Kev Adams. Mais aussi, et c'est un peu plus étonnant, la dernière production Sony, inspirée de comics Marvel : Madame Web. Qui ne réalise que 172 000 entrées. Pensées pour la pauvre Dakota Johnson... Alors que Paramount prévoit déjà un dépassement du cap du million d'entrées d'ici 3 jours.