Dans le premier volet, sorti il y a déjà 7 ans, nous suivions le chef spartiate Léonidas (Gerard Butler) et ses 300 guerriers dans leur combat perdu d'avance contre les armées perses. 300 : la naissance d'un empire n'est d'ailleurs pas vraiment une suite puisque le film se déroule en partie avant et pendant l'action de 300. Cette fois, nous suivons le combat du point de vue de Thémistocle (Sullivan Stapleton), général athénien, qui se bat contre la terrible Artémise (Eva Green).
C'est d'ailleurs la grande nouveauté, les femmes prennent le pouvoir dans cette suite. Si Lena Headey (depuis recrutée dans le rôle de Cersei Lannister dans Game of Thrones), était légèrement présente dans 300, c'est la terriblement belle Eva Green qui s'impose dans le rôle du grand méchant. Evidemment, Xerxès, le Dieu roi incarné par Rodrigo Santoro, est toujours là mais l'actrice bientôt au casting de la série Penny Dreadful tient les rênes dans le rôle d'Artémise, ancienne athénienne qui a rejoint le rang des perses et dirige leur flotte d'une main de fer.
Si le film qui mettait en scène Gerard Butler se déroulait sur terre, ce n'est pas totalement le cas de sa suite. 300, la naissance d'un empire est en fait un peplum naval où Thémistocle et Artémise se combattent par bateaux interposés. Une idée originale qui permet à ce second volet de clairement se démarquer de son prédécesseur. Cela n'empêche d'ailleurs pas le combat au corps-à-corps. L'occasion d'ailleurs de retrouver certains guerriers ayant survécu au premier film et d'en découvrir d'autres. Parmi eux, Callan Mulvey qui s'était fait connaître à la fin des années 90 dans la série Hartley coeurs à vifs.
Que serait 300 sans effusion de sang ? Ce deuxième film est dans le même esprit que le premier avec des morts et de l'hémoglobine. Les âmes sensibles feraient mieux de s'abstenir car certaines scènes sont particulièrement sanglantes notamment quand Eva Green prend les armes. Point positif : les effets visuels étant toujours très travaillés, le sang passe plutôt bien sauf dans quelques scènes.
Parce qu'il fallait bien un moment étonnant et un peu ridicule, 300 : la naissance d'un empire a misé sur un cheval encore plus fort que Jolly Jumper. Dans l'une des scènes, il arrive à traverser un bateau en flammes, à tomber dans l'eau puis à remonter sur une embarcation. S'il en reste en stock, on est intéressés...
300 : la naissance d'un empire, au cinéma ce mercredi 5 mars.
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