Qu'on l'aime ou qu'on le déteste, il fait partie de ces films qui sont entrés dans l'Histoire grâce à une seule réplique : "Je ne sais pas qui vous êtes. Je ne sais pas ce que vous voulez. Si vous relâchez ma fille maintenant, ça s'arrêtera là. Si vous ne la relâchez pas, je vous chercherai, je vous trouverai et je vous tuerai".
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Cette citation devenue virale et largement parodiée, elle provient évidemment du Taken de Pierre Morel, l'une des plus populaires productions de Luc Besson. Une réf instantanée du cinéma d'action qui depuis sa sortie en 2008 a eu droit à deux suites tout aussi pétaradantes. Dont un second volet plus gros et plus bruyant, à (re)découvrir ce 12 juin à 21h05 sur W9.
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L'occasion pour le personnage de Bryan (Liam Neeson) d'affronter ceux qui, armés et furibards, veulent du mal à sa chère fille (Maggie Grace), bien plus mise en avant dans cette suite. Un protagoniste devenu iconique, et qui selon son interprète aurait même devancé... le plus grand agent secret de l'histoire du cinéma. Oui, oui.
Effectivement, Liam Neeson en personne n'est pas en avare en compliments concernant le personnage de papa flingueur qu'il interprète à l'écran. A l'écouter, cet ancien agent de la CIA détonnerait dans le monde du cinéma d'action par le réalisme du milieu dans lequel il évolue. Tant et si bien que l'acteur aurait déclaré, relate Allociné : "Oubliez James Bond... Là, c'est pour de vrai !". Car loin d'être un simple film musclé, Taken 2 aurait bénéficié des infos de véritables consultants de la CIA. Une approche presque documentaire pour la star.
Taken, supérieur à James Bond ? Et pourquoi pas ? Si cette affirmation semble un brin prétentieuse, on peut préciser que Liam Neeson sait vraiment de quoi il parle. Il y a quelques mois, on apprenait effectivement de sa bouche cette info précieuse : l'acteur de La liste de Schindler aurait très bien pu... incarner l'agent 007.
A Rolling Stone, Liam Neeson a expliqué avec une pointe de nostalgie en février 2023 : "Après la sortie du film de Steven Spielberg, c'est Barbara Broccoli, la productrice historique des James Bond, qui m'a appelé plusieurs fois pour me demander si j'étais intéressé par le rôle, et j'ai répondu que oui...". A l'époque, au beau milieu des années 90, c'est à l'occasion de GoldenEye que la productrice contacte Liam Neeson.
"Mais c'est ma charmante épouse, Natasha Richardson, paix à son âme, qui m'a immédiatement dit : 'Si tu joues James Bond, nous n'allons pas nous marier'. Elle m'a carrément posé un ultimatum. Moi, je la taquinais en passant derrière son dos, en faisant comme si je tenais une arme à feu, tout en fredonnant le thème de James Bond. J'adorais faire ces conneries !", développe l'acteur.
Une décision conjugale qui a incité l'interprète de Qui-Gon Jinn à refuser ce rôle mythique. Il ne se doutait pas encore que plus dix ans plus tard, il allait incarner un "action hero" tout aussi intrépide...