L'après Coupe du monde ne s'est pas vraiment déroulé comme on l'aurait imaginé pour Adil Rami. La victoire a modifié beaucoup de choses pour lui et n'a apparemment pas été si facile que ça à digérer, comme il le confie dans une interview accordée au Canal Football Club de Canal +. Tout d'abord, la vie du joueur des Bleus a changé "en notoriété" : "les gens sont devenus beaucoup plus exigeants. Pas le droit à l'erreur, pas de cadeau", explique le footballeur avant de se confier sur son burn-out : "depuis la Coupe du monde je galère. Je galère physiquement et mentalement."
Adil Rami avoue ensuite : "On reste des humains et on a besoin d'air, de souffler. On va dire que je n'ai pas fait le deuil de tout ça. Ça a enchaîné sévère en côte de popularité. Je vais rester humble, mais je suis parti taper la lune tellement fort que je suis retombé, j'étais K.O. Il y a eu la Coupe du monde, mes histoires perso. J'estime que je n'ai pas eu assez de vacances, je n'ai pas eu le temps de me vider la tête. Mon mental a craqué, il a lâché. Il me fallait juste du repos. J'ai eu le burn-out."
Conscient de sa dépression, le chéri de Pamela Anderson a rapidement "essayé de trouver des solutions" : "J'en ai discuté. Je savais que je n'étais pas à 100% mentalement physiquement. J'en ai parlé, j'ai eu au téléphone un coach mental. J'ai essayé de comprendre. C'était un burn-out, c'est-à-dire que même l'odeur de la pelouse je ne la sentais plus. De vouloir taper les attaquants, je n'avais plus envie de les taper. Donc je me forçais, mais je n'y arrivais pas."
Aujourd'hui, Adil Rami va beaucoup mieux et semble avoir retrouvé tout son énergie comme il le confie : "J'étais même agressif vis à vis des gens qui me demandaient des photos. J'étais aigri avec mon entourage, chose que je déteste faire ou montrer. Je suis content d'avoir été blessé et mis aussi longtemps de côté. Aujourd'hui, j'ai faim, très très faim." Bon appétit alors ?