Après Nabilla Benattia, Aurélie Dotremont, Jessica Thivenin, Capucine Anav, Carla Moreau, Amélie Neten ou encore Caroline Receveur, c'est au tour d'une autre candidate de télé-réalité de dévoiler son livre très personnel. Dans Ma revanche : De Adeline à Adixia, Adixia raconte comment elle a réussi à réaliser son rêve, la musique, malgré le harcèlement scolaire qu'elle a subi étant plus jeune : "J'ai maintenant des envies de vengeance. Tout ce que voulaient ces filles, c'était me faire croire que je ne valais rien. Je vais leur prouver le contraire !" Une belle revanche.
Déjà dispo en numérique sur Amazon, le bouquin de l'ex de Paga sortira en broché ce jeudi 16 janvier 2020. En attendant, PRBK vous propose de découvrir un extrait dans lequel Adixia revient sur un soir où ses bourreaux se sont attaqués à elle : "Alors que je longe la rue, j'ai l'impression d'être suivie. J'envoie un texto à ma cousine : 'T'es où ?' Elle ne me répond pas. C'est alors que j'aperçois la bande de filles sur le trottoir d'en face. Elles me regardent en riant. L'une crie : 'Oh, mini-pute !' Mon coeur s'emballe. Je baisse la tête et accélère discrètement le pas. Je téléphone à ma cousine mais ça sonne dans le vide. Puis, après d'interminables secondes, elle finit enfin par décrocher."
La Djette poursuit : "Elles s'y mettent toutes en coeur. 'Sale pute, sale pute, sale pute.' Elles s'approchent de moi, collent leur front au mien, me menacent, me bousculent. Je me répète 'Ne t'inquiète pas, Adeline, elles vont se lasser et partir.' Tu parles ! L'une d'entre elles se glisse derrière moi et m'attrape par les cheveux (...) Je suis morte de peur, et incapable de me défendre."
Les filles ne s'arrêtent pas là : "Elles me donnent une claque. Je suis à terre, impuissante. J'ignore ce que j'ai fait pour mériter ça. Pourquoi moi ? Pourquoi m'avoir créée une telle réputation, moi qui n'ai jamais fait de mal à personne ? J'appelle alors mon papa, qui arrive en moins de deux minutes. Je tiens à dire à toutes les personnes victimes de harcèlement qu'il est indispensable d'en parler à ses proches. Ce harcèlement dure deux ans. Six-cents jours de cours. Six cent jours de regards noirs, de mots piquants, de douleur permanente. Six cent jours de nuits blanches, de cernes, de larmes. Il n'y a rien de plus humiliant, à quinze ans, que de se faire rabaisser en public. Je redoute les couloirs et la cour de récréation. Quand je les vois au loin, ou que j'entends leur voix, je panique. "