Depuis la sortie de son album "Instinct" en février dernier, Amel Bent a décidé de ne plus se cacher derrière des faux-semblants. La chanteuse de la Génération Goldman se livre dans ses chansons comme dans ses interviews. Aux côtés de Jean Reno et Frédéric Lenoir dans La Parenthèse Inattendue, l'interprète de Regarde-nous est revenue pour la toute première fois sur le drame qu'elle a vécu en 2006, alors que Moussa, son petit ami de l'époque est arrêté pour meurtre. "C'était ma première histoire d'amour. C'était mon copain, mon amoureux, et j'apprends qu'il vient de tuer quelqu'un. Je ne suis pas là, je suis en concert à l'étranger, au Maroc. Je ne sais pas ce qu'il se passe et quand j'arrive à Paris, il y a deux familles qui souffrent, celle de la victime et celle de mon fiancé qui va passer la moitié de sa vie en prison", raconte Amel Bent.
A l'époque, la chanteuse se sent "hyper coupable" : "Si je n'étais pas sa petite amie, les gens auraient pu vivre leur tragédie dans l'ombre. Je deviens un projecteur sur la misère des gens et sur ce qu'ils sont entrain de vivre. C'est horrible. Et tout le monde ne parle que de ça". Célébrité oblige, les paparazzi envahissent la rue du domicile d'Amel Bent, tentent d'interroger son entourage, ses voisins... "Je reste chez moi enfermée pendant des mois et des mois, et c'est là que j'écris mon 2e album "A 20 ans" parce que je n'imaginais pas mes 20 ans comme ça", confie-t-elle. Et comme lorsqu'elle essuyait les critiques en casting, Amel Bent refuse de se plaindre : "Dans cette histoire, si il y a une personne qui ne souffre pas beaucoup par rapport aux autres, c'est moi. Par décence, je me fais toute petite et je me dis 'moins on me voit, moins ça donnera envie aux gens d'en parler'..." La vidéo de ce passage de l'émission est à voir chez nos confrères de Purepeople.