Dans le top 10 Netflix actuellement, il y a notamment la saison 1 d'Anatomie d'un scandale (Anatomy of a scandal en VO). La série Netflix, menée par le showrunner David E. Kelley (Big Little Lies, The Undoing, Big Sky), parle d'un scandale touchant un homme politique au Royaume-Uni. James Whitehouse (Rupert Friend), ministre anglais, est marié à Sophie Whitehouse (Sienna Miller). Mais un jour, son assistante parlementaire Olivia Lytton (Naomi Scott) l'accuse de viol et est défendue par l'avocate Kate Woodcroft (Michelle Dockery). Le pitch de la série est-il inspiré d'une histoire vraie ?
D'un côté non, la série n'est pas basée sur une histoire vraie car c'est l'adaptation d'un roman de Sarah Vaughan. Il s'agit d'une ancienne journaliste qui a notamment travaillé pour The Guardian. Mais d'un autre côté oui, l'intrigue est axée sur une histoire vraie, car comme l'avait confié la romancière, son livre est inspiré de plusieurs histoires vraies. Interrogée par Exploring Exeter, Sarah Vaughan a expliqué : "Anatomie d'un scandale puise dans mon expérience en tant que correspondante politique pour The Guardian et en tant que reporter qui a couvert de nombreux sujets et procès médiatisés avec des personnalités très en vue".
L'auteure s'est donc inspirée de plusieurs scandales qui se sont passés en Angleterre ces dernières années. Mais elle s'est surtout basée sur un scandale en particulier : Boris Johnson et sa liaison cachée avec Petronella Wyatt, une journaliste du Spectator. Une affaire qui a eu pour conséquence la mise à l'écart du parti Conservateur de Boris Johnson en 2004.
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Et ce n'est pas tout. Sarah Vaughan s'est aussi inspirée d'un procès d'un footballeur pour agression sexuelle. "J'ai en réalité rêvé de l'intrigue après avoir été perturbée par la couverture médiatique d'une affaire de viol. C'était en novembre 2013 et le footballeur Ched Evans essayait de faire appel de sa condamnation pour viol" a-t-elle expliqué, "J'ai été contrariée par la manière dont la victime présumée a été décrite par des commentateurs. J'ai commencé à penser à quel point ce devait être horrible d'avoir rassemblé tout son courage pour se présenter à la police pour un viol et de voir son témoignage être mis en doute au tribunal et dans les journaux".
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Elle a conclu : "J'ai aussi pensé à nos expériences #MeToo - même si nous n'avions pas ce terme à l'époque - et à quel point je ne voulais pas que ma fille, qui avait 8 ans à ce moment-là, vive certaines choses que j'ai pu traverser alors que j'apprenais à naviguer dans la politique sexuelle au début de la vingtaine".