A Body That Works est une série dramatique israélienne sortie en 2023 dans le pays hébreu. Présentée cette même année lors du Festival Séries Mania à Lille, la fiction avait par ailleurs vu ses deux actrices principales, Gal Malka et Rotem Sela, recevoir le Prix de la meilleure actrice. Mais de quoi parle cette série ?
La série met en scène le combat d'un couple, Ellie et Ido, pour avoir un enfant. Après une nouvelle fausse couche, ils prennent une décision qui va changer leur vie : recourir à une mère porteuse. Le scénario met en avant ce sujet assez controversé et ce lien entre un couple infertile et la personne qui accepte de donner vie à son futur enfant.
Composée de huit épisodes, cette série n'est pas une production originale de Netflix. Au contraire, elle a dans un premier temps été diffusée sur la chaîne israélienne Keshet 12, où elle avait connu un grand succès l'an passé. Un plébiscite qui a donc tapé dans l'oeil des dirigeants de la plateforme, au point de les voir acquérir les droits pour le reste du monde.
Et au regard de ses performances actuelles, ce n'était pas une mauvaise idée. On peut le découvrir au sein du site, A body the works est déjà intégrée dans le top 10 des séries les plus visionnées du moment avec une jolie 6ème place, derrière la surpuissante Chronique des Bridgerton et la nouvelle édition de Nouvelle école.
Et la bonne nouvelle pour le site de streaming, mais aussi les spectateurs, c'est que l'histoire va bientôt se poursuivre sur nos écrans. Avant même son apparition sur Netflix, A Body That Works s'est vu renouvelée pour une saison deux, composée cette fois de six épisodes. Et alors que l'intrigue reprendra là où elle s'est arrêtée en saison 1, on sait déjà que les acteurs principaux seront de retour, mais entourés de nouveaux visages.
Aucune date de sortie n'est encore connue, mais une première indication sur la direction à venir a déjà été dévoilée : "Les relations et l'amour seront à nouveau au coeur de cette nouvelle saison, au sein de laquelle Ido et Ellie lutteront avec la question de faire venir ou non un nouvel enfant dans ce monde ensemble."
L'une des co-créatrices de la série, Shira Hadad, a d'ailleurs expliqué la raison pour laquelle ce sujet lui tient à coeur. "J'ai voulu faire cette série pour des raisons personnelles : mon fils est né par le biais d'une mère porteuse, il y a presque 10 ans, a-t-elle révélé. Je l'ai vécu aussi, même si, heureusement pour moi, c'était beaucoup moins dramatique". De quoi mieux comprendre la justesse du propos et l'émotion qui se dégage des épisodes.
Pour information, en Israël, la GPA est légale depuis 1997. Toutefois, contrairement aux États-Unis, elle est contrôlée par l'État. Une femme ne peut pas y avoir recours simplement parce qu'elle ne souhaite pas porter d'enfants.