Plus quelques jours avant de pouvoir découvrir le film Argo. Alors qu'il est applaudi par les critiques, ce film bénéficie d'une histoire vraie hallucinante. Cependant, même si Ben Affleck a tout fait pour rendre ce film le plus juste possible, il existe forcément quelques petites différences entre la réalité et la fiction. Voici donc 3 petits changements mineurs, mais intéressants à connaître sur ce futur film culte.
Une fausse-histoire différente
Ce qu'il faut savoir concernant le faux-film mis en place pour sauver les 6 otages, c'est qu'il ne s'appelait pas Argo à l'origine. En effet, il était titré "Lord of Light" et était basé sur un roman de science fiction écrit par Roger Zelazny. C'est finalement Tony Mendez, le personnage joué par Ben Affleck qui renommera plus tard le film en Argo.
A noter que la fausse maison de Production "Studio Six Productions" a été créée en 4 jours et a pris place dans les anciens locaux de Michael Douglas, qu'il occupait lors de la production du film The China Syndrome en 1979.
Des Canadiens héroïques
Si l'action des Canadiens dans le film semble minimaliste, c'est parce qu'elle a été raccourcie pour les besoins du film, comme l'explique Ben Affleck : "Afin de garder du rythme dans le film, on a été obligé de compressé un peu l'intrigue et d'emmener directement les otages à l'ambassade Canadienne."
Toutefois, le reste est "absolument vrai" et l'acteur/réalisateur en profite une nouvelle fois pour remercier les Canadiens : "Tout ceci ne serait jamais arrivé sans l'aide de nos amis du Nord. Merci vraiment beaucoup à vous !"
Une tension dramatique rajoutée
Alors que le dernier acte du film est très tendu et très stressant, il est surtout très exagéré. En effet, s'il y a bien eu un délai d'attente pour l'approbation du Président, il n'était en aucun cas question d'annuler la mission. Ainsi, le vrai Mendez précise que le délai prenait place avant son départ en Iran et non le jour précédant leur évasion.
Et cette attente n'aurait d'ailleurs pas été si stressante que ça pour l'agent de la CIA : "J'ai reçu un autre message venant de Washington, qui me demandait de retarder mon départ parce que le Président voulait donner son approbation final et qu'il était actuellement en plein débriefing. Et 30 minutes je recevais le 'OK' Présidentiel dans un autre message."
A noter que contrairement au film, Mendez et tout le monde n'étaient pas si stressés au moment de prendre l'avion puisqu'ils ont aperçu un "signe" qui les a rassuré : "Le nom de notre compagnie aérienne était... Argau, une région en Suisse."
Argo sort au cinéma le 7 novembre prochain au cinéma.