Depuis l'énorme carton de "Djadja" (306 millions de vues sur YouTube), difficile de passer à côté d'Aya Nakamura et de ne pas connaître son nom. Tout le monde a dansé sur son tube, tout l'été et même après... sans savoir la signification de "Djadja" : "c'est un mec lambda, qui raconte des salades sur une de tes copines", a alors expliqué la chanteuse. Il s'agit donc d'un menteur. L'interprète de "Copines" a aussi dû traduire "y a R" ("y a rien), "en catchana" (une position sexuelle) et "Pookie" (une poucave) lors de plusieurs interviews.
Un exercice qui commence à lui déplaire comme elle l'a très bien fait comprendre au moment de son passage dans Clique TV sur Canal + : "Je l'ai déjà dit ! Pourquoi il faut que je le redise ?". Aya Nakamura a aussi partagé son agacement dans une interview accordée à Libération : "Je parle pas comme une gogole pourtant. Y a des rappeurs, ils inventent bien pire. Ce qui étonne, c'est le fait que je sois une fille (...) Quand une femme donne son avis, on ne l'écoute pas. Quand l'homme parle, on se dit qu'il a raison, même quand son idée est débile." Voilà qui a le mérite d'être clair ! Pas sûr que l'auteure de "La dot" explique les autres paroles de ses morceaux...
En plus de la traduction de ses titres, Aya Nakamura est lassée par les violente critiques dont elle est victime : "La France n'est pas habituée à voir une fille à la peau noir chanter, qui s'aime et s'assume totalement. J'ai reçu des critiques où on me comparait à un homme, on me disait 'pour qui tu te prends, enlève tes faux cheveux, tu te maquilles trop'. En vrai, je m'assume totalement (...) Quand t'es noir, c'est encore plus difficile parce que les gens ont du mal à l'accepter", a-t-elle confié sur le plateau de Clique après avoir pris la défense de Bilal Hassani.