Certains sont prêts à tout pour tricher au Bac. Oubliez les techniques "classiques" de la calculatrice, des anti-sèches cachées dans les bouteilles d'eau, sous les vêtements ou dans les trousses ! Ces élèves ont fait encore mieux ou plutôt encore plus improbables.
Avoir son examen à tout prix, même quitte à dépenser des milliers d'euros ? C'est ce qu'on fait des élèves thaïlandais qui se sont pris pour de véritables agents secrets. Et ils n'ont pas fait les choses à moitié. En 2016, trois étudiants ont triché pour leur examen d'entrée en école de médecine. Ils avaient placé des caméras miniatures dans des paires de lunettes. Ils ont ainsi pu photographier les sujets et les envoyer à leurs complices via des montres connectées et recevoir les bonnes réponses. Un équipement découvert par les examinateurs et évalué à près de 20 000 euros. En Algérie, une candidate a quant à elle utilisé une puce électronique placée dans son oreille pour se faire dicter les réponses par un complice. Montant de l'objet ? 450 euros.
Au contraire, d'autres étudiants n'ont pas autant réfléchi que ces élèves thaïlandais. En 2013, une mère de 52 ans est allée à la place de sa fille de 19 ans pour passer l'épreuve écrite d'anglais du Bac en France. C'est une surveillante qui avait vu l'élève la veille qui a remarqué son changement physique soudain et la mère a terminé devant la justice.
En Inde, les parents sont prêts à tout pour que leurs enfants obtiennent leur Bac même à faire de l'escalade. En 2015 dans une ville de l'Est du pays, des dizaines de proches d'élèves ont escaladé la devanture d'un centre d'examens pour remettre des antisèches aux candidats à travers les fenêtres. Une affaire mise en lumière après une photo montrant des parents d'élèves en pleine triche face à des policiers médusés. Plus de 750 élèves auraient été virés de l'établissement et un millier de personnes auraient été arrêtés par la police.
En 2004, un candidat marseillais au Bac a trouvé une technique improbable pour emmener son antisèche avec lui en salle d'examen : il s'est fait tatouer des notions de physique-chimie sur l'avant-bras. Un tattoo qu'il gardera toute sa vie et qui a été tout de suite grillé par les examinateurs. Fail !
L'inventivité est le maître-mot pour les tricheurs. Et certains ont trouvé une technique délicieuse pas très bonne pour le régime. Sur Reddit, un professeur a raconté avoir déjà chopé deux élèves en train de tricher avec... des M&Ms. Pour un QCM, deux élèves complices se donnait les réponses grâce à un code couleur en fonction des réponses (A, B, C ou D). L'un mimait le numéro de la question et l'autre mangeait le bonbon de la couleur de la réponse. Pour faire cesser la triche, le prof explique avoir mangé tous les M&Ms.
En Suisse, un élève s'est fait prendre en plein triche grâce à... sa montre connectée. En école de commence, cet étudiant passait beaucoup de temps sur sa montre ce qui a alerté l'examinateur : il était en réalité en train de se connecter sur Internet pour pouvoir chercher les réponses de son examen. Technologie quand tu nous tiens...
Il arrive parfois que les fraudes viennent directement... des établissements. Lors du Bac 2013 à Besançon, les élèves d'un lycée ont reçu les copies de l'épreuve de mathématiques, censée se dérouler le lendemain, au lieu des sujets d'économie. Dans le même genre, l'université de Plymouth en Angleterre a aussi fait fort en installant des panneaux anti-triche montrant... des formules de maths.
Toutes ces histoires ont en tout cas une chose en commun : les élèves se sont tous fait prendre. On vous rappelle qu'en cas de triche au bac, vous risquez une interdiction de repasser l'examen pendant 5 ans. Dans les cas les plus lourds, celui ou celle qui a fraudé risque jusqu'à trois ans de prison et 9000 euros d'amende. Une seule technique donc pour réussir : les révisions !