Cette année, le baccalauréat est synonyme de stress. Si beaucoup d'élèves redoutent ce moment si important, le changement de sujet à la dernière minute effectué ce mardi 21 mars suite à une fuite n'a certainement rien arrangé.
Un jour seulement après le lancement du bac, un problème d'envergure est remonté jusqu'aux oreilles du ministère de l'Éducation nationale comme l'indique l'AFP. Une fuite de sujet s'est produite en fin de matinée le jour de l'épreuve éco-droit en filière technologique STMG. Alors que 82 000 élèves planchaient sur les épreuves de spécialité (et ce, jusqu'au mercredi 23 mars), ce couac est venu les perturber.
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Toujours selon l'AFP, la fuite aurait eu lieu sur les réseaux sociaux. Les lycéens ont dû arrêter d'écrire lorsque les alertes sont arrivées dans les établissements une quarantaine de minutes après le début de l'épreuve. Après avoir attendu les nouvelles instructions, les élèves ont découvert (sans doute avec stupéfaction) qu'ils devaient désormais plancher sur le sujet de remplacement. Ces derniers ont finalement repris à 15h avec le nouveau sujet, soit une heure après le début officiel de l'examen.
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Un véritable stress et une grande déstabilisation pour les 82 élèves du lycée François-Rabelais de Saint-Brieuc. Ces derniers avaient en effet commencé à écrire depuis cinquante minutes ! Interviewée par Ouest France, la proviseure du lycée, Marie Le Bras, a raconté qu'ils ont "finalement dû rendre leurs copies, puis les surveillants leur ont distribué les nouveaux sujets de neuf pages, qu'on a dû imprimer".
L'AFP précise que le ministère de l'Éducation nationale "va déposer une plainte contre X" et "qu'une enquête interne va être menée" pour tenter de trouver la source précise de cette fuite. A noter que ce n'est pas la première fois qu'un tel couac arrive. En 2019 déjà, les épreuves de mathématiques des séries générales avaient fuité par texto, obligeant alors le parquet de Paris à ouvrir une enquête.